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Affichage des articles associés au libellé Hamas

Palestine : Au moins 37 morts après une frappe israélienne sur une école

Au moins 37 personnes ont été tuées dans une école de l'ONU dans la bande de Gaza, par une frappe israélienne, jeudi 6 juin 2024. Située dans le camp de Nousseirat, au centre du territoire palestinien, cette école de l'Unrwa, l'agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens a été prise pour cible.  L'armée israélienne a revendiqué cette attaque aérienne, qualifiée de "frappe précise sur une base du Hamas située à l'intérieur d'une école de l'Unrwa". Dans son communiqué, Israël affirme que cette attaque a permis d'éliminer "plusieurs terroristes" ayant pris part selon elle à l'attaque du 7 octobre.  Le Hamas a condamné une "guerre continue d'extermination et de nettoyage ethnique" contre le peuple palestinien. Le chef de l'Unrwa, Philippe Lazzarini, a de son côté affirmé qu'Israël avait frappé "sans avertissement préalable" l'école, où se trouvait 6 000 déplacés.  Le ministère de la Sant

Une résolution pour un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza adoptée pour la première fois par l'ONU

Une résolution exigeant un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza a été adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU, pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, ce lundi 25 mars. La résolution adoptée par 14 voix pour, et une abstention, "exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan" qui a déjà commencé il y a deux semaines, devant "mener à un cessez-le-feu durable" et "exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".  Les Etats-Unis, à l'initiative d'un premier texte présenté vendredi, se sont abstenus. La Russie et la Chine, qui avaient fait valoir leur veto en fin de semaine dernière, ont approuvé la résolution.  Israël a dénoncé l'abstention des Etats-Unis qui a permis l'adoption de la résolution de l'ONU. Immédiatement après l'annonce des résultats du vote, l'Etat hébreu a annulé la visite d'une délégation qui était attendue à Washington.  Washingt

Plus de 100 morts lors d'une distribution alimentaire à Gaza

Au moins 104 personnes sont mortes et près de 700 personnes ont été blessées au cours d'une émeute de la faim, à Gaza, dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 février. Cette émeute de la faim, survenue sur la route côtière, a été provoquée par l'arrivée d'un convoi d'une trentaine de camions d'aide humanitaire. Dans un chaos total, les victimes auraient été tuées dans un mouvement de foule lors du pillage des camions et par les tirs de l'armée israélienne.  Un responsable de l'armée israélienne a reconnu des "tirs limités" par des soldats se sentant "menacés". Il a fait état "d'une bousculade durant laquelle des dizaines d'habitants ont été tués et blessés, certains renversés par les camions  d'aide".  Le Hamas a dénoncé un "carnage" tandis que les différents groupes palestiniens ont accusé Tsahal d'un " crime odieux sur des civils sans défense ", dans un communiqué conjoint.  L'ONU estime

Raid israélien sur la ville de Rafah : "environ 100 morts" selon le Hamas

La ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, a été la cible de frappes israéliennes dans la nuit de dimanche 11 à lundi 12 février. Selon le Hamas, environ 100 personnes ont été tuées.  Rafah, coincée entre la mer et la frontière de l'Egypte, représente le dernier refuge de centaines de milliers de civils ayant fui la guerre. Elle est devenue la cible du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou . Il a ordonné la semaine dernière à son armée de préparer une offensive sur la ville.  Le Hamas a prévenu qu'une telle offensive " torpillerait " tout accord pour une libération des  otages  qu'il détient à Gaza.  Israël a affirmé que ces frappes s'inscrivaient dans une opération " préparée depuis un certain temps ", afin de récupérer deux otages enlevés le 7 octobre. Fernando Simon Marman et Luis Har ont été libérés par l' armée israélienne .  Selon l'ONU, la plupart des 1,4 million d'habitants que compte la bande de Gaza sont désormais

Hommage aux 42 victimes françaises du 7 octobre

Emmanuel Macron a rendu un hommage national aux victimes françaises ou franco-israéliennes de l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, ce mercredi 7 février, dans la cour d'honneur des Invalides, à Paris. Quatre mois jour pour jour après l'assaut du mouvement palestinien, le président de la République a dénoncé " le plus grand massacre antisémite de notre siècle, durant son discours d'une vingtaine de minutes.  Le 7 octobre 2023, plus de 1 160 personnes ont été tuées en Israël durant l'attaque du Hamas. 42 Français ou Franco-Israéliens ont été tués.  Leurs familles, ainsi que celles des trois Français disparus, des quatre otages libérés et des six blessés, étaient présentes pour cet hommage inédit, hors Israël. Au total, 800 proches étaient présents. Trois chaises vides étaient visibles dans la tribune, pour symboliser l'absence des trois otages toujours retenus à Gaza.  Les photographies des 42 victimes françaises ou franco-israéliennes ont

Trois Palestiniens tués par les forces spéciales israéliennes dans un hôpital

Trois Palestiniens ont été tués lors d'un raid des forces spéciales israéliennes dans un hôpital en Cisjordanie, ce mardi 30 janvier.  Sur une vidéo de surveillance, diffusée sur les réseaux sociaux, on peut voir une douzaine d'hommes et de femmes équipés d'armes de guerre et déguisés en personnel médical pénétrer dans une unité de soins de l'hôpital Avicenne à Jénine, protégé par le droit international.  Il s'agit de membres d'une unité spéciale israélienne, spécialisée dans les infiltrations au cœur des villes palestiniennes, qui se sont introduits pour exécuter trois jeunes Palestiniens dans leur lit, au silencieux.  L'armée israélienne a affirmé que ces trois Palestiniens faisaient partie d'une " cellule terroriste du Hamas cachée à l'intérieur de l'hôpital ". Selon les services de sécurité israéliens, l'un d'eux, Mohamed Jalamneh " planifiait un raid inspiré des massacres du 7 octobre ".  Un communiqué de la secti

La CIJ ordonne à Israël d'empêcher tout acte de génocide à Gaza

La Cour internationale de justice (CIJ) a rendu une première décision sur des mesures urgentes réclamées contre Israël par l'Afrique du Sud, ce vendre 26 janvier. La plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye (Pays-Bas), a ordonné au gouvernement israélien de " prendre toutes les mesures en son pouvoir " pour prévenir des actes de génocide à l'encontre des civils de la bande de Gaza.  La Cour de La Haye a par ailleurs exigé d'Israël des " mesures effectives " afin de permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire à la population palestinienne.  La CIJ n'est pas allée jusqu'à exiger le cessez-le-feu réclamé par de nombreux pays, alors que plus de 25 000 Palestiniens ont péri sous les bombes.   La Cour internationale de justice avait été saisie le 29 décembre 2023 par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël d'avoir violé la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948. Un jugement sur le fond n'i

Lourd bilan pour Tsahal dans la bande de Gaza : 24 soldats israéliens tués en une journée

24 soldats israéliens, dont 21 réservistes, ont été tués lundi 22 janvier dans la bande de Gaza.  Il s'agit du plus lourd bilan quotidien pour Tsahal depuis le lancement de l'offensive terrestre contre Gaza, le 27 octobre. Il porte à 219 le nombre de militaires israéliens tués au combat dans la bande de Gaza.  Le général Daniel Hagari a expliqué que la plupart des 21 réservistes avaient été tués par l'explosion d' "un RPG" (roquette tirée à l'épaule), ayant visé un tank et un bâtiment miné par l'armée en vue de sa démolition. Trois autres soldats sont morts dans des combats à Khan Younès. Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a annoncé l'ouverture d'une enquête militaire, pour faire la lumière sur ce qu'il a qualifié de " désastre ".  Il a déploré " une des journées les plus difficiles depuis le début de la guerre ". Pour le ministre de la Défense, Yoav Gallant, la mort des 24 soldats israéliens est un "

Les Houthis ciblés par des frappes américano-britanniques

Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont mené des frappes contre les rebelles houthis, au Yémen, ce vendredi 12 janvier.  Le Conseil politique suprême des Houthis a affirmé que " tous les intérêts américano-britanniques " étaient désormais des " cibles légitimes pour les forces armées yéménites ".  Les Etats-Unis et le Royaume-Uni ont bombardé des sites militaires dans la capitale Sanaa, et les gouvernorats de Ta'izz, Al-Hodeïda, Hajjah et Sa'dah. Ces frappes répondent aux attaques menées par les Houthis contre le trafic maritime en mer Rouge, en signe de solidarité avec les Palestiniens de Gaza.  Selon le porte-parole militaire des Houthis, les 73 frappes américaines et britanniques ont fait cinq morts et six blessés.  " Les Etats-Unis et la Grande-Bretagne doivent se préparer à payer un prix fort et supporter les lourdes conséquences de cette agression ", a menacé Hussein Al-Ezzi, le vice-ministre des Affaires étrangères des Houthis.  Des centaines d

Une base israélienne ciblée par le Hezbollah après la mort du n°2 du Hamas

Le Hezbollah a annoncé avoir tiré une soixantaine de roquettes vers une base militaire dans le nord d'Israël, samedi 6 janvier. Cette attaque a été qualifiée de " réponse préliminaire " à l'assassinat du chef adjoint du Hamas en début de semaine. Saleh al-Arouri , haut responsable du mouvement palestinien, a été tué mardi 2 janvier par une frappe de drone israélien dans la banlieue sud de Beyrouth, au Liban. Le Hezbollah avait prévenu que cet assassinat ne resterait pas " impuni ".  Selon l'armée israélienne, une quarantaine de roquettes ont été tirées vers la région de Meron depuis le Liban voisin. Le poste de garde ciblé était placé au sommet d'une colline et utilisé par Israël pour " l'observation aérienne " et le " contrôle aérien ". Israël a frappé en riposte une cellule responsable de certains de ces tirs au Liban.  Depuis le 8 octobre, les échanges de tirs sont quotidiens entre le Hezbollah, soutien du Hamas, et Israël,

Le numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, tué au Liban

Le numéro 2 du Hamas, Saleh al-Arouri, a été tué lors d'une frappe israélienne à Beyrouth, au Liban, mardi 2 janvier.  Saleh al-Arouri et ses gardes du corps ont été tués dans la banlieue sud de Beyrouth, fief du Hezbollah pro-iranien. Un drone israélien a frappé un bureau du Hamas, causant la mort de six personnes au total. Accusé par Israël d'être le cerveau de nombreux attentats, Saleh al-Arouri a été élu en 2017 adjoint au chef du bureau politique du Hamas. Le chef du Hamas Ismaïl Haniyeh a affirmé que son mouvement " ne sera jamais vaincu ". Le Hezbollah a qualifié l'attaque israélienne " de grave agression contre le Liban ". Il a prévenu que l'assassinat de Saleh al-Arouri " ne restera pas sans riposte ou impuni ". Le Premier ministre libanais Najib Mikati a estimé que " ce nouveau crime israélien vise à entraîner le Liban dans une nouvelle phase de confrontation " avec Israël. C'est la première fois depuis le début de l

Plus de 100 morts dans une double explosion près de la tombe du général Soleimani en Iran

Au moins 103 personnes ont été tuées et plus de 170 blessés dans une double explosion en Iran, ce mercredi 3 janvier.  Deux explosions ont eu lieu près de la mosquée Saheb al-Zaman, à Kerman, dans le sud de l'Iran. La foule visée participait à une cérémonie en hommage au général Qassem Soleimani, l'ancien chef de la force al-Qods des Gardiens de la révolution. Les explosions auraient été provoquées par des bombes cachées dans deux sacs et déclenchées à dix minutes d'intervalle, apparemment par télécommande.  Téhéran a décrété jeudi une journée de deuil. Le président iranien Ebrahim Raïssi a condamné ce double attentat à la bombe, dénonçant un acte " lâche " et " odieux ".  L'attaque survient dans un contexte très tendu depuis le début du conflit entre Israël et le Hamas. Mardi 2 janvier, le numéro 2 du Hamas  avait été tué dans une frappe au Liban. Qassem Soleimani avait été tué en janvier 2020 lors d'une attaque de drone américain en Irak. Il ét

Un chef des Gardiens de la Révolution tué par une frappe israélienne

Un général des Gardiens de la Révolution iranienne a été tué en Syrie par une frappe israélienne, d'après une annonce de Téhéran, lundi 25 décembre. Le général Razi Moussavi a été tué par une frappe menée contre le quartier de Sayyida Zeinab, au sud de Damas. Il était l'un des conseillers les plus expérimentés des Gardiens en Syrie. Selon le communiqué des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, le général était responsable " du soutien logistique des groupes de la résistance ". D'après ce terme, il était chargé de fournir des armes au Hamas, au Jihad islamique, mais aussi au Hezbollah et aux milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak.  Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé qu'Israël " paiera certainement pour ce crime ". L'Iran a apporté son soutien au Hamas et au Jihad islamique après l'attaque du Hamas contre Israël. Depuis le 7 octobre, le Hezbollah, les Houthis et des milices chiites en Irak et en Syrie

Yaël Braun-Pivet rejette la demande de levée d'immunité de Meyer Habib

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a rejeté une demande de levée de l’immunité parlementaire du député Meyer Habib des Républicains (LR), ce samedi 23 décembre. Cette demande avait été formulée par 39 députés de gauche qui l’accusaient d’ " apologie de crimes de guerre " israéliens à Gaza. Dans sa réponse, Yaël Braun-Pivet écrit que " les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de “lever” ". Des députés avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, élu de la 8e circonscription des Français établis hors de France, lors de la séance des questions au gouvernement mardi dernier.  " Alors que la ministre (Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d'un agent du Quai d'Orsay suite à des bombardements israéliens sur un bâtime

L'appel de Catherine Colonna pour une trêve "immédiate et durable" à Gaza

La cheffe de la diplomatie française, Catherine Colonna, est arrivée en Israël dimanche 17 décembre. A l'issue d'un entretien avec son homologue israélien, la ministre a appelé à " une nouvelle trêve humanitaire immédiate et durable ".  En parallèle, elle a réitéré la solidarité de la France avec les victimes de l'attaque du 7 octobre.  Samedi 16 décembre, la France avait condamné un bombardement israélien dans la bande de Gaza, ayant causé la mort d'un de ses agents. Paris a exigé que " toute la lumière soit faite dans les plus brefs délais ".  Catherine Colonna a rappelé que trois Français sont toujours " retenus, disparus ou otages dans la bande de Gaza ". Vendredi, l'armée israélienne avait annoncé avoir récupéré le corps de l'otage franco-israélien Elya Toledano, kidnappé le 7 octobre par le Hamas. La ministre s'est ensuite rendue en Cisjordanie occupée pour s'entretenir avec son homologue de l'Autorité palestinienn

Trois otages israéliens tués accidentellement par Israël

L'armée israélienne a annoncé samedi 16 décembre avoir tué " par erreur " trois otages israéliens du Hamas. Yotam Haïm, 28 ans, Samer al-Talalqa, 25 ans et Alon Lulu Shamriz, 26 ans, ont été tués au cours d'opérations dans un quartier de la ville de Gaza. Ils faisaient tous les trois partie des quelque 250 personnes prises en otage lors de l'attaque du 7 octobre par le Hamas.  D'après les premiers éléments de l'enquête, les trois otages sont apparus dans " une zone de combat avec de nombreux terroristes " dans le quartier de Choujaiya, l'un brandissant " un drapeau blanc de fortune ".  Ils ont été accidentellement identifiés comme une " menace ". Les soldats israéliens ont ouvert le feu, les prenant pour des " terroristes ". Peu après cette annonce, des familles d'otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv, réclamant un accord imméd

Huit membres présumés du Hamas arrêtés en Europe

Huit personnes, suspectées d'être liées au Hamas, ont été arrêtées lors de deux coups de filet, en Allemagne, au Danemark et aux Pays-Bas. Quatre membres présumés du Hamas, soupçonnés d'avoir planifié des attentats, ont été arrêtés à Rotterdam (Pays-Bas) et à Berlin (Allemagne), a annoncé le parquet fédéral allemand, jeudi 14 décembre.  D'après le parquet, ils sont " membres du Hamas depuis plusieurs années ". Selon les enquêteurs, les quatre hommes étaient en contact avec un dirigeant de la branche armée du mouvement islamiste et souhaitaient attaquer des institutions juives en Europe.  Ils sont suspectés de rassembler des armes dans la capitale allemande en vue d'attaques terroristes.  Parmi les trois hommes arrêtés à Berlin, deux sont de nationalité libanaise et le troisième de nationalité égyptienne. L'homme arrêté à Rotterdam dans le cadre d'un mandat d'arrêt européen est de nationalité néerlandaise.  Quatre autres personnes ont été arrêtées,

La France gèle les avoirs du chef du Hamas à Gaza

La France a gelé les avoirs de Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, ce mardi 5 décembre. Yahya Sinouar, 61 ans, aurait planifié l'attaque du 7 octobre contre Israël. Il s'agit de la pire attaque contre des civils depuis la création d'Israël en 1948 avec un bilan de 1 200 morts. A Gaza, les bombardements et les combats menés par Israël ont fait près de 16 000 morts, selon les chiffres du Hamas. Les avoirs de Yahya Sinouar ont été gelés pour six mois, selon un arrêté daté du 30 novembre et publié au Journal officiel ce mardi. Ceux du chef de la branche militaire du Hamas, Mohammed Deif, font l'objet d'un arrêté similaire daté du 13 novembre.  En novembre, Laurence Boone, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, avait plaidé pour la mise en place de sanctions européennes visant de hauts responsables du Hamas, notamment financières. " La France travaille à assécher les sources de financements " du Hamas, a indiqué le ministère de l'Economie et des

Israël savait que le Hamas planifiait une attaque sans précédent

Le renseignement israélien savait que le Hamas préparait une attaque inédite, d'après une enquête du New York Times, parue jeudi 30 novembre. Des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre l'Etat hébreu. Mais ils avaient jugé ce scénario irréaliste. Le renseignement israélien avait en sa possession un document d'une quarantaine de pages du Hamas, détaillant une vaste attaque comme celle perpétrée le 7 octobre. Connu sous le nom de code " Jericho Wall ", ce document ne donnait aucune date pour une éventuelle attaque.  Cependant, il définissait des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires. Il y est notamment mentionné un barrage de roquettes, des drones détruisant des caméras de sécurité, mais aussi des combattants franchissant la frontière en parapente, en voiture et à pieds. Des éléments au cœur de l&#

Trois morts dans une attaque à Jérusalem, revendiquée par le Hamas

Trois personnes ont été tuées et six autres blessées par deux hommes qui ont ouvert le feu sur un arrêt de bus, dans la partie ouest de Jérusalem, ce jeudi 30 novembre. Les victimes sont trois Israéliens : deux femmes de 24 et 67 ans, et un homme de 73 ans. Les deux auteurs ont été abattus par deux soldats, qui n'étaient pas en service, et par un civil armé.  Les assaillants ont été identifiés comme deux frères, Mourad et Ibrahim Nemr, affiliés au Hamas. Le mouvement palestinien a revendiqué l'attaque, appelant à une " escalade " contre l'Etat hébreu. L'attaque est présentée comme " une réponse naturelle aux crimes sans précédent de l'occupant dans la bande de Gaza et contre des enfants à Jénine ". Deux garçons de 8 et 15 ans ont été tués par l'armée israélienne dans cette ville de Cisjordanie, mercredi. Cet attentat intervient alors que la trêve avec Israël a été reconduite in extremis jeudi matin pour un septième jour. Deux soldats israélie