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Affichage des articles associés au libellé Coup d'Etat

Une tentative de coup d'Etat en Bolivie menée par les militaires

Après une tentative de "coup d'Etat" en Bolivie, des hauts gradés de l'armée ont été arrêtés, ce jeudi 27 juin 2024.  Mercredi 26 juin, un groupe de soldats a tenté d'entrer dans le palais présidentiel, dirigé par le général Juan José Zuniga, commandant en chef des forces armées.  Juan José Zuniga a déclaré que l'armée essayait de "restaurer la démocratie et de libérer des prisonniers politiques".   Il a été arrêté après s'être retiré avec ses hommes. Selon ses déclarations, il aurait agi sur ordre du chef de l'Etat, afin de rehausser la côte de popularité de ce dernier. Juan Arnez Salvador, chef de la Marine, a également été arrêté. Le ministre de l'Intérieur a fustigé "deux militaires putschistes qui voulaient détruire la démocratie". 17 personnes au total ont été arrêtées.  Le président Luis Arce a dénoncé une tentative de "coup d'Etat" contre le gouvernement.  Les deux responsables militaires arrêtés font l'

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent la Cédéao

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé ce dimanche 28 janvier qu'ils quittaient la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) " sans délai ".  Les dirigeants respectifs des trois Etats sahéliens , " prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ", selon le communiqué conjoint. Les trois pays, confrontés à des problématiques similaires d'insécurité, de djihadisme et de pauvreté, ont des relations tendues avec la Cédéao depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par la force.  La Cédéao, organisation sous-régionale de 15 membres, essaie de pousser au retour le plus vite possible des civils au pouvoir. Elle a pris de lourdes sanctions contre le Mali  et le Niger. L'organisat

En Birmanie, l'alliance opposée à la junte au pouvoir gagne du terrain

Des combattants de minorités ethniques opposés à la junte au pouvoir en Birmanie ont annoncé, samedi 16 décembre, avoir pris la ville de Namhsan, dans le nord du pays.  Le 14 décembre, Pékin avait pourtant annoncé un cessez-le-feu obtenu grâce à sa médiation. Fin octobre, l'Armée d'Arakan (AA), l'Armée de l'Alliance démocratique nationale de Birmanie (MNDAA) et l'Armée de libération nationale de Ta'ang (TNLA) ont lancé une offensive commune contre le pouvoir militaire central.  L'armée birmane aurait perdu un corridor commercial important, à Muse, dans l'Etat Shan, frontalier de la Chine. L'alliance affirme avoir pris 422 bases et sept villes à l'armée birmane depuis le 27 octobre.  Selon des analystes, la prise de positions militaires et de points frontaliers vitaux pour le commerce avec la Chine représente le plus grand défi militaire posé à la junte depuis sa prise de pouvoir, en 2021. Le gouvernement élu démocratiquement d'Aung San Suu Ky

Les premiers soldats français partis du Niger sont arrivés au Tchad

Les premiers soldats français ayant quitté leurs bases au Niger dans un convoi terrestre sont arrivés à N'Djamena (Tchad), d'après une annonce du porte-parole de l'état-major français, ce jeudi 19 octobre. Après neuf jours de trajet, le premier convoi militaire français parti du Niger est arrivé au Tchad " sans encombre ". Ce convoi est sorti du Niger " en sécurité et en coordination avec les forces nigériennes ", a déclaré le colonel Pierre Gaudillière. Les rotations aériennes vers la France seront organisées " dans les prochains jours ".  1400 soldats français doivent être évacués vers la France, via le Tchad qui abrite le commandement militaire des opérations françaises. La France a été poussée à quitter le Niger après  le putsch de juillet par la junte militaire . Emmanuel Macron a déclaré fin septembre que les troupes françaises auraient quitté le pays " d'ici à la fin de l'année ". Le Tchad est l'un des derniers alli

Le retrait des forces françaises au Niger "va débuter dans la semaine"

La France " va débuter dans la semaine " le retrait de ses forces armées du Niger, selon l'annonce de l'état-major français des armées, ce jeudi 5 octobre. " Nous allons lancer l'opération de désengagement dans la semaine, en bon ordre, en sécurité et en coordination avec les Nigériens ", a affirmé l'état-major. Selon Emmanuel Macron, ce retrait doit s'achever d'ici à la fin de l'année 2023. Une source officielle a précisé que l'ensemble des militaires et matériels français désengagés du Niger allait rentrer en France, écartant la possibilité d'un redéploiement dans un autre pays. Cette même source a évoqué une " situation sécuritaire (...) à nouveau dégradée au cours des derniers jours ". Le 24 septembre, le président de la République française avait annoncé le retrait des forces françaises du Niger, après un bras de fer de plusieurs semaines avec les autorités nigériennes. La junte militaire réclamait en effet le dépar