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Affichage des articles associés au libellé Manifestation

Une Marche des fiertés à la veille d'une élection sous tension

Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans les rues de Paris, pour la Marche des fiertés LGBT+, ce samedi 29 juin 2024. A la veille du premier tour des législatives, les organisateurs avaient pour mot d'ordre "contre la transphobie : transsolidarités". La marche des fiertés s'est élancée en début d'après-midi au niveau de la porte de la Villette, un quartier du nord de Paris, pour rejoindre la place de la République. Les participants ont repris dans une ambiance festive des slogans tels que "votons pour nos droits", "mets des paillettes dans ta vie", "la lutte, c'est ma fierté". Un concert est prévu à partir de 16h30, avec en têtes d'affiche Eddy de Pretto, Bilal Hassani, Desire, Louïz ou encore la drag queen Piche. Selon une source policière de l'AFP, les autorités s'attendent à un nombre de participants élevé entre 50 000 et 80 000 personnes.  D'après le ministère de l'Intérieur, les atteintes envers les

Les militants pro-palestiniens de la Sorbonne évacués par les forces de l'ordre

La police est intervenue à la Sorbonne, à Paris, ce lundi 29 avril, pour évacuer des militants pro-  palestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur des locaux.      En début d'après-midi, une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur de la célèbre université parisienne, puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l'ordre.  La préfecture de police a évoqué une "opération, qui a duré seulement quelques minutes" et "s'est faite dans le calme, sans incident".  Cette évacuation, intervenue quelques jours après les tensions survenues à Sciences Po Paris,  a été réalisée à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal. "Il suit la situation de près, il est en lien avec la préfecture de police", a commenté son entourage.  "Il n'y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et à nos

Journée internationale des droits des femmes : 200 000 manifestants en France, selon la CGT

Environ 200 000 personnes ont manifesté en France, ce vendredi 8 mars, à l'occasion de la Journée internationale des droits des femmes, selon les chiffres de la CGT.  A l'appel du collectif Grève féministe et de cinq syndicats, les manifestants ont défilé lors d'un rassemblement parisien globalement festif, exigeant plus d'égalités entre femmes et hommes. Pour la première fois, la CFDT et l'UNSA ont rejoint l'appel à la grève, aux côtés de la CGT, de la FSU et de Solidaires. Des tensions entre manifestants pro-palestiniens et militants du collectif "Nous vivrons" qui dénonce les viols du Hamas en Israël le 7 octobre ont éclaté lors de la manifestation parisienne.  En ce jour de grève féministe, plus de 200 manifestations étaient annoncées partout en France. A Bordeaux, les organisatrices revendiquaient "plus de 8 000 manifestants".  Ce 8 mars a aussi été marqué par la cérémonie de scellement inscrivant le droit à l'IVG  dans la Constituti

Une première journée perturbée au Salon de l'agriculture

L'inauguration du 60e Salon de l'agriculture a été perturbée par des heurts en début de matinée, au parc des expositions de la porte de Versailles, à Paris, ce samedi 24 février.  Le Salon de l'agriculture n'a pas pu ouvrir ses portes avant 10h30, au lieu de 9h, ce samedi matin. Dès 8h, des dizaines de manifestants ont envahi le pavillon principal. Des affrontements ont eu lieu entre les agriculteurs manifestants et les CRS.  Emmanuel Macron, au cœur de la colère agricole, a tenu une réunion avec les syndicats agricoles. Le président de la République a finalement choisi d'échanger sur place avec des syndicalistes, durant deux heures. Il a été interpellé sur plusieurs sujets, dont les conséquences de la guerre en Ukraine, la simplification administrative, l'écologie  vécue comme " punitive " ou encore la rémunération des agriculteurs.  " Je préfère toujours le dialogue à la confrontation (...) La confrontation, ça ne produit rien ", a déclaré

39 membres de l'ultradroite interpellés à Paris pour risque de violences ou dégradations

39 membres d'ultradroite, dont une vingtaine de fichés S, ont été interpellés pour risque de violences ou dégradations, à Paris, samedi 10 février.  Des policiers de la brigade à moto Brav-M sont intervenus vers 16h, samedi, à la sortie du cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de Paris, afin d'interpeller des membres de l'ultradroite. Ces derniers venaient de rendre hommage à l'écrivain d'extrême droite Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour des faits de collaboration.  Ils ont été placés en garde à vue et entendus pour " participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ". Parmi eux figurent des personnalités connues de la mouvance, dont l'ancien chef du groupuscule les " Zouaves ", Marc de Cacqueray-Valmenier, ou Gabriel Loustau, une figure du GUD.  Avant d'être interpellés, ils avaient été vus à proximité d'une manifestation syndicale contre l'extrême-droite. Certains d'entre eux avaien

Mayotte face à la menace de la pénurie alimentaire

L'île de Mayotte pourrait prochainement être touchée par une pénurie alimentaire. Mayotte est paralysée depuis le 22 janvier par des blocages routiers pour protester contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée. Les " collectifs citoyens " demandent l'expulsion de réfugiés originaires d'Afrique des Grands lacs, installés dans un camp de fortune à Mamoudzou. Le mouvement a élargi ses revendications et demande la fin de " mesures législatives d'exception ", qui, selon les manifestants, consacrent l'inégalité de Mayotte avec le reste de la France. Depuis mercredi 7 février, le collectif des " Forces vives de Mayotte " a érigé un nouveau barrage à l'entrée du port de Longoni, dans le cadre du " durcissement de la contestation " décidé par le collectif.  Le port de Longoni est la principale porte d'accès à des produits et denrées alimentaires à destination de l'archipel français de l'océan Indien. Selon

La plus forte mobilisation des enseignants depuis 2022, selon le Snes-FSU

47 % des enseignants des collèges et lycées se sont mis en grève, ce jeudi 1er février, selon le Snes-FSU.  Les enseignants et l'ensemble des personnels de l'éducation se sont mobilisés pour " lancer un avertissement " au gouvernement sur les salaires, les conditions de travail et l'école publique. Ils ont répondu à l'appel des principaux syndicats (FSU, CGT, FO, SUD-Education, UNSA-Education, SGEN-CFDT).  Le Snes-FSU revendique la plus forte mobilisation depuis 2022. " Plus d'un professeur sur deux " s'est mis en grève au collège, niveau concerné par la mise en place des mesures du " choc des savoirs " avec l'introduction de groupes de niveau dès la rentrée.  De son côté, le ministère de l'Education nationale a annoncé un taux moyen d'enseignants grévistes de 20,26%.  Des manifestations ont eu lieu dans de nombreuses villes. A Marseille, au moins 1600 enseignants et lycéens ont défilé dans la matinée. Ils étaient 2300 à

Les agriculteurs promettent des actions " toute la semaine " pour exprimer leur colère

Les actions des agriculteurs mobilisés contre la hausse des taxes et  le Green Deal européen  se multiplient, ce lundi 22 janvier.  Le syndicat agricole FNSEA a promis des actions " toute la semaine et aussi longtemps qu'il sera nécessaire ", comptant bien faire entendre le " ras le bol " et la " colère " des agriculteurs, selon Arnaud Rousseau, président de la FNSEA. Au sud de Perpignan, une centaine d'agriculteurs avec une cinquantaine de tracteurs ont bloqué un péage, puis ont envahi l'autoroute A9. Leur action s'est ensuite transformée en une manifestation, bloquant les accès à la ville.  Une portion de l'autoroute A64 est bloquée, depuis jeudi 18 janvier, au niveau de Carbonne (Haute-Garonne), entre Toulouse et Saint-Gaudens. Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a assuré qu'il n'est " pas prévu d'évacuations par les forces de l'ordre ".  Le Premier ministre Gabriel Attal reçoit à 18h le syndicat

Manifestation contre l'extrême droite interrompue à Munich

La manifestation contre l'extrême droite à Munich, en Allemagne, a été interrompue en raison de la trop grande affluence, ce dimanche 21 janvier.  50 000 personnes se sont mobilisées selon les organisateurs, soit deux fois plus que le nombre d'inscrits. D'autres estimations font état d'un chiffre plus élevé, jusqu'à 200 000 manifestants. Le rassemblement a été interrompu par l'organisateur lui-même, craignant pour la sécurité des participants.  Samedi, quelque 250 000 personnes s'étaient rassemblées à travers le pays dans des dizaines de villes. 35 000 personnes étaient descendues dans les rues de Francfort, la capitale financière du pays. Des appels à manifester ce dimanche ont été lancés dans une quarantaine de ville comme Berlin, Munich ou Bonn.  Les manifestants réclament l'interdiction la parti de l'Alternative pour l'Allemagne (AfD). Cette forte mobilisation témoigne du choc provoqué par la révélation le 10 janvier par le média d'invest

Les policiers mobilisés pour un " jeudi noir " à l'approche des JO

Plusieurs centaines de policiers ont manifesté ce jeudi 18 janvier, dans toute la France.  Les policiers ont répondu à l'appel d'un groupe de syndicats emmené par Alliance et Unsa-Police. Ils réclament des compensations financières à leur mobilisation pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été. Ce " jeudi noir " a pris diverses formes : distribution de tracts, activité minimum dans les commissariats, grève du zèle dans les aéroports ou encore rassemblements devant de nombreux commissariats. Dans toute la France, " trois cents commissariats sont bloqués " et seules les urgences étaient assurées, selon Sylvain André, membre d'Alliance à Strasbourg.  Les syndicats demandent des garanties sur les droits aux congés d'été, des primes pour tous les agents jusqu'à 2 000 euros et un accompagnement social, en particulier sur la garde d'enfant. Les policiers dénoncent un manque d'organisation de leur temps de travail en amont, alo

La capitale de Papouasie-Nouvelle-Guinée en état d'urgence après de violentes émeutes

L'état d'urgence a été déclaré à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce jeudi 11 janvier. Mercredi, à Port Moresby, une manifestation menée par des soldats, policiers et gardiens de prison pour protester contre des baisses inexpliquées de leurs salaires a dégénéré en violences. Des bâtiments ont été incendiés et des magasins ont été saccagés. Le chaos a gagné la ville de Lae, à quelque 300 kilomètres au nord.  Au moins quinze personnes sont mortes au cours d'une nuit de violentes émeutes dans les deux principales villes du pays. Plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées. " La police n'était pas au travail hier dans la ville et les gens ont eu recours à l'anarchie dans certains quartiers ", a décrit le Premier ministre du pays, James Marape, qui a promis de corriger l'erreur salariale. Il a décrété l'état d'urgence pour deux semaines dans la capitale. Il a précisé que plus de 1000 soldats sont prêts à interven

Plus 182 000 personnes ont manifesté en France contre l'antisémitisme

Une grande marche contre l'antisémitisme a eu lieu à Paris, ce dimanche 12 novembre, à l'appel des présidents de l'Assemblée nationale et du Sénat. 105 000 personnes ont manifesté à Paris, selon la préfecture de police. La manifestation parisienne s'est élancée à 15 heures depuis l'esplanade des Invalides. Elle s'est terminée autour de 17 heures. Yaël Braun-Pivet et Gérard Larcher avaient appelé à se rassembler pour une " grande marche civique " contre l'antisémitisme.  Le cortège s'est formé derrière une banderole " Pour la République, contre l'antisémitisme ". La Première ministre Elisabeth Borne et les anciens présidents Nicolas Sarkozy et François Hollande étaient présents. Il s'agit de la plus forte mobilisation contre l'antisémitisme depuis la marche de protestation contre la profanation du cimetière juif de Carpentras en 1990.  A l'échelle de la France, cette marche a rassemblé plus de 182 000 personnes. 110 mob

100 000 manifestants au Bangladesh pour réclamer la démission de la Première ministre

Au Bangladesh, plus de 100 000 personnes ont manifesté, réclamant la démission de la Première ministre, ce samedi 28 octobre. De violents affrontements ont eu lieu lors de ces manifestations organisées par l'opposition. Plus de 10 000 policiers ont été mobilisés. Un membre des forces de l'ordre et un manifestant ont été tués.  Plus de 100 000 sympathisants des deux principaux partis d'opposition se sont rassemblés notamment à Dacca, la capitale. Ils réclamaient la démission de la Première ministre Sheikh Hasina afin de laisser place à un gouvernement neutre pour superviser les élections. Les partisans du parti nationaliste, le BNP, ont également demandé la libération de leur dirigeante Khaleda Zia, assignée à résidence après une condamnation pour corruption. Cette journée marque une nouvelle phase dans les protestations avant des élections générales prévues avant fin janvier 2024. Le BNP a appelé à une grève générale ce dimanche pour protester contre les violences des force

Week-end de mobilisation contre l'autoroute A69

Des milliers de manifestants, opposés au projet d'autoroute A69 sont réunis à Saïx, dans le Tarn, samedi 21 et dimanche 22 octobre.  Un cortège est parti ce samedi en début d'après-midi vers Castres. Plusieurs incidents ont eu lieu, notamment l'incendie d'une cimenterie. Les manifestants sont mobilisés pour dire "non" à l'autoroute A69 entre Toulouse et Castres. Ce tronçon de 53 kilomètres doit être mis en service en 2025. Le chantier a repris lundi, après avoir été brièvement interrompu en fin de semaine dernière. Le ministère des Transports a annoncé que le projet serait conduit " jusqu'à son terme ". Plusieurs associations écologistes, syndicats et élus critiquent ce projet, en dénonçant la perte de terres agricoles et de biodiversité.  Selon le collectif organisateur " La Voie est libre ", 9 500 personnes ont pris part au cortège. La préfecture a compté 4 900 participants. Malgré l'ambiance festive du défilé " Ramdam su

Un million de personnes ont manifesté contre le gouvernement polonais

Une vaste manifestation contre le gouvernement polonais a eu lieu à Varsovie, ce dimanche 1er octobre. Un million de personnes se sont rassemblés lors de cette marche anti gouvernementale dans le centre de Varsovie, répondant à l'appel de l'opposition. Cette grande manifestation s'est déroulée à 15 jours des élections parlementaires. Des manifestants venant de toute la Pologne, gouvernée depuis huit ans par des nationalistes eurosceptiques, se sont déplacés. L'ancien Premier ministre Donald Tusk, devenu le chef du bloc centriste Plateforme civique (PO), s'est réjoui de cette forte mobilisation qu'il a nommée la " Marche d'un million de coeurs ". Pour lui, cette manifestation marquera " l'un des plus grands évènements " de l'histoire moderne de la Pologne. Le PiS, parti populiste nationaliste de Jaroslaw Kaczynski, possède une large avance dans les sondages, avec environ 35% des intentions de vote. La Plateforme civique est en deux

Alexandre Benalla condamné à 3 ans de prison dont un an ferme en appel

La peine de 3 ans de prison dont 1 an ferme a été confirmée en appel pour Alexandre Benalla, ce vendredi 29 septembre. L'ancien chargé de mission de l'Elysée a été condamné en appel à trois ans de prison dont un an ferme aménageable. La même peine avait été prononcée en première instance. Une peine de 18 mois de prison avec sursis avait été requise en appel. Il a été reconnu coupable d'avoir frauduleusement utilisé ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017. Il était jugé au côté de son ami Vincent Crase, ancien employé de LREM. La peine de ce dernier a elle aussi été confirmée : deux ans de prison avec sursis. Les images des deux hommes place de la Contrescarpe à Paris, filmées par le journaliste Taha Bouhafs, avaient déclenché une tempête politique en juillet 2018. Le Monde avait identifié, sous les casques des forces de l'ordre, ce proche du président. Ils