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Le prix Nobel de la paix a été remis à l’organisation japonaise Nihon Hidankyo pour son combat contre l’arme atomique, ce vendredi 11 octobre 2024.  Le mouvement, qui rassemble les survivants des bombes nucléaires larguées par les Etats-Unis à Hiroshima et Nagasaki, en 1945, a été récompensé pour ses actions visant à témoigner " du fait que les armes nucléaires ne doivent plus jamais être utilisée ". Le Comité Nobel souhaite honorer tous ces survivants " qui, malgré leurs souffrances physiques et leurs souvenirs douloureux, ont choisi d'utiliser leur expérience coûteuse pour cultiver l'espoir et l'engagement en faveur de la paix ". " Jamais je n’aurais imaginé que cela puisse arriver ", a réagi, très ému, le co-président du groupe, Toshiyuki Mimaki. Le groupe a par ailleurs dressé un parallèle avec un dossier chaud de l’actualité en estimant que la situation à Gaza est " comme le Japon il y a 80 ans ". Ce prix Nobel de la paix à Nihon...

Le couple de résistants Missak et Mélinée Manouchian sont entrés au Panthéon, ce mercredi 21 février.  Après une heure et demie de cérémonie, retransmise à la télévision, ces deux résistants d'origine arménienne ont rejoint le caveau numéro XIII de la crypte du Panthéon. 23 autres compagnons d'armes sont aussi entrés de façon symbolique au Panthéon : leurs noms seront gravés dans le caveau des Manouchian.  Le chanteur Patrick Bruel a ouvert la cérémonie par la lecture de la lettre d'adieu de Missak Manouchian à sa femme, Mélinée.  Le président de la République Emmanuel Macron a prononcé l'oraison funèbre de Missak Manouchian devant le cercueil, déclarant " La France reconnaissante vous accueille ".  Missak Manouchian, poète et écrivain, immigré en France, était chef des Francs-tireurs et partisans Main-d'oeuvre immigrée (FTP-MOI). Arrêté par les Renseignements généraux français le 16 novembre 1943, il est ensuite condamné à mort avec tout son groupe. 22 ré...

Les fouilles menées en Corrèze n'ont pas permis de retrouver les corps de soldats allemands exécutés lors de la Seconde Guerre mondiale. La campagne d'excavation, lancée mercredi 16 août, à Meymac (Corrèze), s'est terminée ce jeudi 24 août. Une zone de 45 mètres par 10 mètres susceptible de comporter une fosse a été fouillée durant huit jours pour tenter de retrouver les corps de soldats allemands ainsi que celui d'une femme française. 46 militaires de la Wehrmacht et une française soupçonnée de collaboration avaient été fusillés le 12 juin 1944 par la Résistance. 11 corps de soldats allemands ont été retrouvés lors d'une précédente campagne d'excavation.  Ce sont les révélations de l'ancien résistant Edmond Réveil, en mai dernier, qui ont permis de relancer les recherches. Si aucun corps n'a été retrouvé, plusieurs artéfacts ont été découvert dont des balles, des douilles d'armes françaises, allemandes, suisses et américaines datées d'avant 1944...