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Le journaliste politique Jean-Pierre Elkabbach est décédé, ce mardi 3 octobre, à 86 ans. Intervieweur redouté par les hommes politique, Jean-Pierre Elkabbach a marqué l'histoire du journalisme français. I l était considéré par certains comme le " roi de l'interview ".   Il est connu pour avoir annoncé le résultat de l'élection présidentielle du 10 mai 1981 : " 5,4,3,2,1... François Mitterrand est élu président de la République ". Cette séquence entrera dans l'histoire de la télévision avec l'apparition du visage pixélisé de François Mitterand. Dans les années 1960, il avait commencé sa carrière en tant que correspondant de la RTF à Oran, sa ville natale. Au début des années 80, il était entré à Europe 1. Il avait ensuite pris la tête de France Télévisions en 1993. Il était revenu à Europe 1 en 1996, en plein scandale sur l'attribution de contrats aux animateurs-producteurs stars de France 2.  Fin 2016, Jean-Pierre Elkabbach était entré chez C

Les Etats généraux de l'information s'ouvrent ce mardi 3 octobre, et se tiendront jusqu'à l'été 2024. Promesse de campagne d'Emmanuel Macron en 2022, ils ont pour objectif de garantir le droit à l'information à l'heure du numérique. Des mesures " législatives, fiscales, budgétaires " pourront être adoptées. La loi de 1986 sur l'audiovisuel pourrait être modifiée.  L'organisation est confiée à un comité indépendant. Les Etats généraux débutent par " une phase de diagnostic jusqu'à la fin de l'année ", avant " les propositions ". Selon le secrétaire général de Reporters sans frontières, Christophe Deloire, " le périmètre est large : de la qualité de l'information au financement du journalisme jusqu'aux réseaux sociaux et à l'intelligence artificielle ".  Parmi les sujets abordées, la qualité de l'information occupera une place centrale, à l'ère du numérique. Avec le risque de désinform

Deux femmes journalistes iraniennes ont été condamnées à de la prison pour " complot " et " collusion ", d'après une information relayée par des médias locaux ce dimanche 3 septembre. Le tribunal de Téhéran a condamné Elnaz Mohammadi, du quotidien Ham Mihan, et Negin Bagheri, du journal Haft-e Sobh, à 3 ans de prison. Leur peine est en grande partie assortie d'un sursis. Les deux journalistes devront suivre des cours d' " éthique professionnelle ". Elles ont interdiction de quitter le pays durant 5 ans. Elnaz Mohammadi est la soeur d'Elahe Mohammadi, une autre journaliste, détenue depuis septembre 2022 pour avoir couvert les obsèques de Mahsa Amini. Le décès de cette jeune femme de 22 ans, morte après avoir été arrêtée par la police des mœurs pour un port du voile non conforme, avait déclenché d'importantes manifestations dans le pays.  Le mouvement a été sévèrement réprimé. Des centaines de personnes ont été tuées au cours de ces manif