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Un oiseau très rare observé en Colombie

Un oiseau atteint de gynandromorphisme a été découvert en Colombie par des scientifiques. Ce très rare spécimen de volatile présente des caractéristiques mâles et femelles, une anomalie génétique rare chez cette espèce d'oiseaux. Il avait déjà été observé à plusieurs reprises entre octobre 2021 et juin 2023.  C'est son plumage qui a attiré l'attention d'un ornithologue amateur John Murillo . Pris en photo, l'oiseau est d'un côté bleu et de l'autre vert. Chez ce tangara émeraude, le gynandromorphisme est donc bilatéral : le côté bleu correspond aux caractéristiques mâles et le côté vert à celles femelles. Le gynandromorphisme est lié à une erreur dans la fécondation. Ce phénomène est régulièrement observé chez les insectes ou les lézards. En 100 ans d'observation, c'est le deuxième cas seulement signalé chez cette espèce d'oiseaux. Les scientifiques ignorent pour l'instant si ce spécimen de tangara émeraude porteur de gynandromorphisme est aus

Une amende de 1500 euros pour les chasseurs en état d'ivresse manifeste

Chasser en état d'ivresse manifeste est passible d'une amende de 1500 euros, d'après un décret publié au Journal officiel samedi 16 septembre. Selon le décret, " le fait de se trouver en état d'ivresse manifeste à l'occasion d'une action de chasse ou de destruction en étant porteur d'une arme à feu ou d'un arc " sera réprimé par une contravention de 5e classe. Cela correspond à une amende de 1 500 euros, 3 000 en cas de récidive. Cette mesure s'inscrit dans le plan chasse du gouvernement présenté en janvier par Bérangère Couillard, alors secrétaire d'Etat chargée de l'écologie. En tout, ce plan comporte 14 mesures. Le but est de renforcer les règles de sécurité de la pratique de la chasse.   Alors que la période de chasse pour le gibier sédentaire vient de débuter, le gouvernement veut " tendre vers le zéro incident ".  Sur la saison 2022-2023, il a été recensé 78 accidents. Six d'entre eux ont été mortels, tous des ch

Les loups représenteraient un "réel danger" selon la Commission européenne

Les meutes de loup seraient un " réel danger pour le bétail et, potentiellement, pour l'homme" selon Ursula von der Leyen, la présidente de la Commission européenne. Dans une déclaration ce lundi 4 septembre, elle n'a pas exclu une possible révision du statut de protection du loup.  Les loups sont couverts par la directive européenne "Habitats" de 1992, qui implique une protection stricte avec des possibilités de dérogation. Les communautés locales et les scientifiques sont invités à fournir des données actualisées sur les populations de loups et leurs impacts d'ici au 22 septembre. La question du nombre de loups est au cœur de vifs débats entre éleveurs et association de protection de l'environnement. Les organisations agricoles relèvent une augmentation des attaques de troupeaux, soit une hausse de 16% par rapport à 2022. Le retour de cette espèce protégée dans certaines régions d'Europe crée des conflits avec les communautés locales d'agri