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Affichage des articles associés au libellé Violences

Au moins 64 morts dans des violences tribales en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Au moins 64 personnes sont mortes dans des violences tribales, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé dimanche 18 février la police du pays.  Selon le responsable de la police, David Manning, les 64 victimes auraient été tuées près de la ville de Wabag (nord), sur les hauts plateaux, à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port Moresby . Les circonstances exactes de ces décès ne sont pas encore connues. La police a rapporté avoir reçu des signalement de tirs nourris. Le bilan de ce qui semble avoir été une embuscade pourrait s'alourdir. " Nous pensons qu'il y a encore des corps dans la brousse ", a déclaré le commissaire adjoint de la police Samson Kua. Les morts de dimanche matin seraient liées à un conflit persistant entre deux tribus. Les clans des hauts plateaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont en conflit depuis des siècles. L'arrivée des armes automatiques a rendu les affrontements plus meurtriers et a accru les violences. Des effectifs polici

Mayotte face à la menace de la pénurie alimentaire

L'île de Mayotte pourrait prochainement être touchée par une pénurie alimentaire. Mayotte est paralysée depuis le 22 janvier par des blocages routiers pour protester contre l'insécurité et l'immigration incontrôlée. Les " collectifs citoyens " demandent l'expulsion de réfugiés originaires d'Afrique des Grands lacs, installés dans un camp de fortune à Mamoudzou. Le mouvement a élargi ses revendications et demande la fin de " mesures législatives d'exception ", qui, selon les manifestants, consacrent l'inégalité de Mayotte avec le reste de la France. Depuis mercredi 7 février, le collectif des " Forces vives de Mayotte " a érigé un nouveau barrage à l'entrée du port de Longoni, dans le cadre du " durcissement de la contestation " décidé par le collectif.  Le port de Longoni est la principale porte d'accès à des produits et denrées alimentaires à destination de l'archipel français de l'océan Indien. Selon

Affaire Théo : 3 à 12 mois de prison avec sursis pour les policiers

Les trois policiers ayant blessé Théo ont été condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis, vendredi 19 janvier. Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires. Le 2 février 2017, Théo Luhaka avait été grièvement blessé à l'anus par un coup de matraque lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, lui laissant de lourdes séquelles.  La vidéo de l'interpellation, diffusée sur les réseaux sociaux, avait suscité une vague d'indignation nationale et provoqué plusieurs nuits d'émeutes urbaines. L'avocat général avait requis trois ans de prison avec sursis contre l'auteur du coup de matraque.  Le policier a finalement été condamné à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant cinq ans. La qualification " de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente " n'a pas été retenue. Les deux autres policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST)

La capitale de Papouasie-Nouvelle-Guinée en état d'urgence après de violentes émeutes

L'état d'urgence a été déclaré à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce jeudi 11 janvier. Mercredi, à Port Moresby, une manifestation menée par des soldats, policiers et gardiens de prison pour protester contre des baisses inexpliquées de leurs salaires a dégénéré en violences. Des bâtiments ont été incendiés et des magasins ont été saccagés. Le chaos a gagné la ville de Lae, à quelque 300 kilomètres au nord.  Au moins quinze personnes sont mortes au cours d'une nuit de violentes émeutes dans les deux principales villes du pays. Plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées. " La police n'était pas au travail hier dans la ville et les gens ont eu recours à l'anarchie dans certains quartiers ", a décrit le Premier ministre du pays, James Marape, qui a promis de corriger l'erreur salariale. Il a décrété l'état d'urgence pour deux semaines dans la capitale. Il a précisé que plus de 1000 soldats sont prêts à interven

Au moins quinze morts après une fusillade à Prague

Une fusillade a eu lieu à l'université de Prague, en République tchèque, ce jeudi 21 décembre, faisant au moins quinze morts et plus de trente blessés. La fusillade s'est produite dans un bâtiment de la faculté des arts situé place Jan Palach, une place du centre-ville de Prague. La chaîne de télévision privée Nova TV a fait état d'une explosion et d'un tireur sur le toit. Les enseignants et les étudiants avaient reçu l'ordre de s'enfermer pendant l'intervention de la police. L'assaillant, un étudiant de l'établissement, a été neutralisé.  Le ministre de l'Intérieur, Vit Rakusan, a déclaré que la présence d' " aucun autre tireur " n'avait été " confirmée ". Il a également annoncé que la fusillade n'était pas liée au terrorisme.  " Je suis choqué par ces évènements. Je voudrai exprimer mon profond regret et mes sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de la fusillade ", a déclaré le p

Dissolution du groupuscule d'ultra-droite Division Martel

Le groupuscule d'ultra-droite Division Martel a été dissous, a annoncé le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, ce mercredi 6 décembre. Selon le décret de dissolution, la Division Martel prône un combat par la violence " contre les antifas et les personnes issues de l'immigration ou présumées musulmanes " pour " favoriser l'avènement d'une suprématie nationaliste et xénophobe ". Ce groupuscule s'était constitué durant le second semestre 2022 et comptait une trentaine de membres.  Gérald Darmanin avait proposé la dissolution de la Division Martel, ainsi que celle de deux autres groupes d'ultra-droite, le 28 novembre.  La nuit du 25 au 26 novembre , à Romans-sur-Isère, des militants nationalistes, dont des membres de la Division Martel, s'étaient rendus dans le quartier de la Monnaie d'où sont issus plusieurs des mis en cause dans la mort de Thomas . L'adolescent de 16 ans avait été poignardé lors d'un bal à Crépol.  Com

Un mort et deux blessés dans une attaque au couteau à Paris

Une attaque au couteau et au marteau, à Paris, a fait un mort et deux blessés, samedi 2 décembre, dans la soirée. Un touriste de nationalité allemande et philippine de 23 ans a été tué peu après 21h dans l'ouest de Paris par un assaillant armé d'un couteau et d'un marteau. Les deux blessés sont un Britannique de 66 ans et un Français de 60 ans.  L'assaillant a été interpellé et placé en garde à vue. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire. Une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle a été ouverte. Le suspect, Armand R.-M., est un Français âgé de 26 ans né à Neuilly-sur-Seine. Il était fiché S pour islamisme radical. Il avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement en 2016 pour un projet d'action violente à La Défense. Il était suivi pour des troubles psychiatriques. Trois personnes de son entourage, ses parents et sa sœur

1 blessé et 20 interpellations après une descente de l'ultra-droite à Romans-sur-Isère

80 personnes d'ultra-droite ont manifesté samedi 25 novembre dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, aux cris de " Justice pour Thomas ".  Un homme de 20 ans, membre de l'ultra-droite, a été hospitalisé après avoir été " kidnappé et molesté " par des habitants du quartier.   Aux environs de 18 heures, " 80 individus ont tenté d'envahir le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère ", d'où sont originaires plusieurs agresseurs du bal de Crépol. Ces militants d'ultra-droite sont arrivés dans le quartier aux cris de " Justice pour Thomas, ni pardon, ni oubli " ou encore " La rue, la France, nous appartient ".  Thomas, un lycéen de 16 ans, a été mortellement blessé lors d' un bal à Crépol  la semaine dernière. Dans ce dossier, six personnes ont été placées en détention provisoire et trois autres ont été libérées sous contrôle judiciaire.  Samedi soir, après des jets de pierres et des tirs de mortiers en dir

100 000 manifestants au Bangladesh pour réclamer la démission de la Première ministre

Au Bangladesh, plus de 100 000 personnes ont manifesté, réclamant la démission de la Première ministre, ce samedi 28 octobre. De violents affrontements ont eu lieu lors de ces manifestations organisées par l'opposition. Plus de 10 000 policiers ont été mobilisés. Un membre des forces de l'ordre et un manifestant ont été tués.  Plus de 100 000 sympathisants des deux principaux partis d'opposition se sont rassemblés notamment à Dacca, la capitale. Ils réclamaient la démission de la Première ministre Sheikh Hasina afin de laisser place à un gouvernement neutre pour superviser les élections. Les partisans du parti nationaliste, le BNP, ont également demandé la libération de leur dirigeante Khaleda Zia, assignée à résidence après une condamnation pour corruption. Cette journée marque une nouvelle phase dans les protestations avant des élections générales prévues avant fin janvier 2024. Le BNP a appelé à une grève générale ce dimanche pour protester contre les violences des force

Alexandre Benalla condamné à 3 ans de prison dont un an ferme en appel

La peine de 3 ans de prison dont 1 an ferme a été confirmée en appel pour Alexandre Benalla, ce vendredi 29 septembre. L'ancien chargé de mission de l'Elysée a été condamné en appel à trois ans de prison dont un an ferme aménageable. La même peine avait été prononcée en première instance. Une peine de 18 mois de prison avec sursis avait été requise en appel. Il a été reconnu coupable d'avoir frauduleusement utilisé ses passeports diplomatiques après son licenciement, fabriqué un faux document pour obtenir un passeport de service et porté illégalement une arme en 2017. Il était jugé au côté de son ami Vincent Crase, ancien employé de LREM. La peine de ce dernier a elle aussi été confirmée : deux ans de prison avec sursis. Les images des deux hommes place de la Contrescarpe à Paris, filmées par le journaliste Taha Bouhafs, avaient déclenché une tempête politique en juillet 2018. Le Monde avait identifié, sous les casques des forces de l'ordre, ce proche du président. Ils

Le rappeur MHD condamné à 12 ans de prison pour meurtre

Le rappeur MHD, jugé pour meurtre, a été condamné à 12 ans de réclusion criminelle, samedi 23 septembre. Aux assises de Paris, MHD, de son vrai nom Mohamed Sylla, ainsi que huit autres accusés étaient jugés pour le meurtre d'un jeune homme en 2018 dans le cadre d'un règlement de comptes entre bandes rivales. Trois d'entre eux ont été acquittés, faute de preuves. Les six autres ont été condamnés à des peines allant de 10 à 18 ans de prison. 18 ans de réclusion criminelle avaient été requis contre l'artiste qui a toujours clamé son innocence. Les accusés ont 10 jours pour faire appel. La nuit du 5 au 6 juillet 2018, un jeune homme avait été renversé par une voiture dans le 10e arrondissement de Paris avant d'être passé à tabac et poignardé à mort. Au cœur de l'affaire, un règlement de comptes entre bandes de la cité des Chaufournier et celle de la Grange aux Belles. Les enquêteurs ont établi que la Mercedes impliquée et retrouvée incendiée le lendemain appartenait

Deux leaders de l'assaut du Capitole condamnés à 18 et 10 ans de prison

Deux meneurs de l'assaut du Capitole en 2021 ont été condamnés à 18 et 10 ans de prison, vendredi 1er septembre. Membres du groupe d'extrême droite américain Proud Boys, Ethan Nordean, l'ancien leader, et Dominic Pezzola ont été reconnus coupables de complot contre les institutions américaines.  La justice américaine a estimé qu'ils avaient " conspiré pour empêcher, entraver et retarder " la validation de la victoire de Joe Biden. Le premier a été condamné à 18 ans de prison, une des plus lourdes peines infligées dans le cadre de cette affaire. Seul Stewart Rhodes, le fondateur du groupe paramilitaire d'extrême droite Oath Keepers avait reçu une peine aussi lourde. Le deuxième,  Dominic Pezzola, a reçu une peine de 10 ans d'emprisonnement, notamment pour avoir cassé une vitre et ouvert la voie aux émeutiers pour pénétrer dans le bâtiment.  Le 6 janvier 2021, des milliers de partisans de l'ancien président républicain Donald Trump s'étaient rass