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L'Equateur connaît depuis dimanche 7 janvier une crise sécuritaire sans précédent.  Dimanche, Adolfo Marcias, alias " Fito ", chef du gang Los Choneros, s'est évadé de la prison de Guayaquil. L'homme pourrait être le commanditaire du meurtre de Fernando Villavicencio , l'un des candidats à la présidentielle en août 2023.  L'état d'urgence pour 60 jours, assorti d'un couvre-feu, a été décrété lundi dans tout le pays par le président Daniel Noboa .  Mardi 9 janvier, des scènes de violences ont eu lieu un peu partout dans le pays.  Des hommes armés ont fait irruption sur le plateau d'une télévision publique à Guayaquil. Ils ont brièvement pris en otages des journalistes et des employés de la chaîne.  Selon un premier bilan de la police mardi soir, les violences ont fait au moins 10 morts. Plusieurs mutineries et prises en otage de gardiens se sont produites dans diverses prisons. L'administration pénitentiaire a fait état de 139 membres de son

Daniel Noboa a été élu président de l'Equateur, ce dimanche 15 octobre.  L'homme d'affaires devient le plus jeune président du pays, à l'âge de 35 ans. Il a remporté 52,1% des voix. Le fils du milliardaire Alvador Noboa a promis de se mettre immédiatement " au travail " pour ramener " la paix " dans le pays ravagé par la violence du trafic de drogue. " A partir de demain, l'espoir commence ", a t-il déclaré.  Son adversaire Luisa Gonzalez , héritière de l'ex-président Rafael Correa, a obtenu 47,9% des suffrages. Elle a reconnu sa défaire en félicitant " sincèrement le vainqueur ".  L'élection a connu une forte participation. 82,33% des votants se sont rendus aux urnes. Le pays est durement touché par le trafic de drogue et l'insécurité. L'un des principaux candidats à l'élection,  Fernando Villavicencio , très engagé contre la corruption, a été assassiné en août dernier.  Le programme sécuritaire du préside

57 gardiens et policiers sont retenus en otage par des détenus en Equateur, d'après un communiqué de l'organisme en charge de l'administration des prisons (SNAI) du jeudi 31 août.  Avec la volonté d'intimider l'Etat, les prisonniers de six pénitenciers équatoriens retiennent en otage 50 gardiens de prison et sept policiers, notamment à Cuenca, dans le sud du pays. Il s'agirait de représailles suite à l'intervention des forces armées dans un autre établissement.  Mercredi, des centaines de militaires et de policiers avaient procédé à une fouille dans une prison de Latacunga, l'une des principales du pays et théâtre d'affrontements meurtriers entre détenus, à la recherche d'armes, de munitions et d'explosifs. Le même jour, des prisonniers avaient été transférés d'un établissement à un autre afin d'éviter de nouveaux affrontements entre gangs de trafiquants de drogue. Depuis 2021, les affrontements entre gangs dans les prisons équatorien

Luisa Gonzalez, candidate socialiste, a remporté le premier tour des élections présidentielles en Equateur, qui s'est déroulé dimanche 20 août. 82 % des 13,4 millions d'électeurs ont voté lors d'une élection qui s'est déroulée sans incident.  Lors du second tour, qui aura lieu le 15 octobre 2023, Luisa Gonzalez, affrontera Daniel Noboa, le fils du milliardaire Alvaro Noboa. La dauphine de l'ex-président Rafael Correa a cumulé 33% des voix tandis que le candidat de droite a obtenu 24% des voix. Le journaliste Christian Zurita, remplaçant de Fernando Villavicencio, est arrivé troisième avec 17%. Le scrutin s'est déroulé douze jours après l'assassinat de l'un des principaux candidats,  Fernando Villavicencio , tué par un commando de tueurs à gage colombiens. Ces dernières années, l'Equateur est miné par les violences et par les trafics de drogue.  Les Equatoriens sont allés voter avec trois sentiments, d'après le politologue Santiago Cahuasqui : &qu

Le candidat aux élections présidentielles équatoriennes, Fernando Villavicencio, a été assassiné par balle mercredi 9 août au soir à Quito (Equateur), à la sortie d'un meeting électoral.  Les médias locaux estiment que près de 30 coups de feu ont été tirés, causant la mort du candidat centriste et blessant 9 personnes, dont un candidat aux élections législatives et deux policiers. Un des suspects du meurtre est décédé des suites de ses blessures. Fernando Villavicencio, qui se présentait aux élections présidentielles pour la première fois, luttait activement contre la corruption et le crime organisé. Une semaine avant son assassinat, son équipe de campagne et lui-même avaient été victimes de menaces. Il vivait sous protection policière.  L'état d'urgence a été instauré en Equateur pour 60 jours tandis que l'actuel président a annoncé que le premier tour des élections présidentielles était maintenu au 20 août. Lily REY Sources : 20 minutes, Les Echos, AFP, L'Indépend