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Affichage des articles associés au libellé Moyen-Orient

Les opposants à Erdogan sortent vainqueurs des élections municipales en Turquie

Le parti du président turc, Recep Tayyip Erdogan, a essuyé une défaite historique lors des élections municipales, dimanche 31 mars.  Le principal parti d'opposition a remporté des victoires clés dans les grandes villes turques. Jamais, en plus de 20 ans de pouvoir, l'AKP, le parti islamo-conservateur, n'avait essuyé une telle défaite. Le parti laïc social-démocrate (CHP) a revendiqué des victoires dans les grandes villes turques. La défaite la plus symbolique de l'AKP reste Istanbul où Ekrem Imamoglu, figure du CHP, a été largement réélu maire.  Pour Erdogan, cette défaite marque un "tournant" pour sa formation politique. S'il a reconnu que les élections ne s'étaient pas déroulées comme il le souhaitait, il a toutefois promis de "respecter la décision de la Nation".  L'échec du clan d'Erdogan peut s'expliquer par le poids de la crise économique qui a frappé les Turcs. L'inflation sur un an a atteint 67% et la forte dépréciatio

Les Gardiens de la Révolution frappent le Kurdistan irakien et la Syrie

Les Gardiens de la Révolution iraniens ont lancé une attaque de missiles contre des cibles en Syrie et en Irak, dans la nuit du lundi 15 au mardi 16 janvier.  Dans la périphérie d'Erbil, capitale du Kurdistan autonome dans le nord de l'Irak, les Gardiens de la Révolution ont assuré avoir visé et détruit " un quartier général d'espionnage " qu'ils ont attribué à Israël. Un " rassemblement de groupes terroristes anti-iraniens " a aussi été ciblé.  Au moins " quatre civils " ont été tués, et six personnes blessées, selon les autorités de la région autonome.  Téhéran a présenté ces attaques comme une réponse aux assassinats ciblés menés par Israël contre de hauts cadres  de " l'axe de la résistance ". Les frappes répondent aussi à l'attentat meurtrier de l'Etat islamique (EI) à Kerman , en Iran, le 3 janvier.  Le ministère des Affaires étrangères irakien a condamné les tirs de missiles, dénonçant une " agression visan

Un chef des Gardiens de la Révolution tué par une frappe israélienne

Un général des Gardiens de la Révolution iranienne a été tué en Syrie par une frappe israélienne, d'après une annonce de Téhéran, lundi 25 décembre. Le général Razi Moussavi a été tué par une frappe menée contre le quartier de Sayyida Zeinab, au sud de Damas. Il était l'un des conseillers les plus expérimentés des Gardiens en Syrie. Selon le communiqué des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, le général était responsable " du soutien logistique des groupes de la résistance ". D'après ce terme, il était chargé de fournir des armes au Hamas, au Jihad islamique, mais aussi au Hezbollah et aux milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak.  Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé qu'Israël " paiera certainement pour ce crime ". L'Iran a apporté son soutien au Hamas et au Jihad islamique après l'attaque du Hamas contre Israël. Depuis le 7 octobre, le Hezbollah, les Houthis et des milices chiites en Irak et en Syrie

Israël savait que le Hamas planifiait une attaque sans précédent

Le renseignement israélien savait que le Hamas préparait une attaque inédite, d'après une enquête du New York Times, parue jeudi 30 novembre. Des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre l'Etat hébreu. Mais ils avaient jugé ce scénario irréaliste. Le renseignement israélien avait en sa possession un document d'une quarantaine de pages du Hamas, détaillant une vaste attaque comme celle perpétrée le 7 octobre. Connu sous le nom de code " Jericho Wall ", ce document ne donnait aucune date pour une éventuelle attaque.  Cependant, il définissait des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires. Il y est notamment mentionné un barrage de roquettes, des drones détruisant des caméras de sécurité, mais aussi des combattants franchissant la frontière en parapente, en voiture et à pieds. Des éléments au cœur de l&#

Trois morts dans une attaque à Jérusalem, revendiquée par le Hamas

Trois personnes ont été tuées et six autres blessées par deux hommes qui ont ouvert le feu sur un arrêt de bus, dans la partie ouest de Jérusalem, ce jeudi 30 novembre. Les victimes sont trois Israéliens : deux femmes de 24 et 67 ans, et un homme de 73 ans. Les deux auteurs ont été abattus par deux soldats, qui n'étaient pas en service, et par un civil armé.  Les assaillants ont été identifiés comme deux frères, Mourad et Ibrahim Nemr, affiliés au Hamas. Le mouvement palestinien a revendiqué l'attaque, appelant à une " escalade " contre l'Etat hébreu. L'attaque est présentée comme " une réponse naturelle aux crimes sans précédent de l'occupant dans la bande de Gaza et contre des enfants à Jénine ". Deux garçons de 8 et 15 ans ont été tués par l'armée israélienne dans cette ville de Cisjordanie, mercredi. Cet attentat intervient alors que la trêve avec Israël a été reconduite in extremis jeudi matin pour un septième jour. Deux soldats israélie

La trêve entre le Hamas et Israël prolongée de 48h

Le Qatar a annoncé avoir trouvé un accord pour prolonger de deux jours la trêve dans la bande de Gaza, ce lundi 27 novembre.  La trêve entre le Hamas et Israël va se poursuivre. Le mouvement palestinien avait annoncé dans l'après-midi préparer une nouvelle liste d'otages à libérer dans le but de " prolonger la trêve ". La pause dans les combats, entamée vendredi, devait s'achever mardi matin à 7h. Depuis le début de la trêve, 39 otages ont été libérés dans le cadre de l'accord, ainsi que 24 otages hors accord, en majorité des Thaïlandais qui travaillaient en Israël. 117 prisonniers palestiniens ont été relâchés, respectant le ratio d'un otage du Hamas contre trois prisonniers d'Israël.  Trois mineurs franco-israéliens figurent sur la liste des otages que le Hamas doit libérer ce lundi soir. Ce quatrième groupe d'otages libérés était censé être le dernier de cette trêve, avant l'annonce de la prolongation de la trêve.  Pour le secrétaire général

La militante palestinienne Ahed Tamimi arrêtée par l'armée israélienne

L'activiste palestinienne Ahed Tamimi a été arrêtée par l'armée israélienne, lundi 6 novembre, en Cisjordanie occupée.  La jeune femme de 22 ans, figure de la cause palestinienne, a été interpellée dans son village de Nabi Saleh, en Cisjordanie. Elle est accusée d' " incitation au terrorisme " pour un message posté sur Instagram. D'après sa famille, elle n'en serait pas l'autrice.  Son interpellation s'inscrit dans un raid de l'armée israélienne " visant à appréhender des individus soupçonnés d'être impliqués dans des activités terroristes et d'incitation à la haine ". Selon un porte-parole de l'armée, elle a été " transférée aux forces de sécurité israéliennes pour un interrogatoire plus approfondi ".  Ahed Tamimi est une icône palestinienne depuis des années, où chacune de ses altercations avec des soldats israéliens est filmée. Comme en 2015, quand la jeune fille âgée de 14 ans mord la main d'un militaire

Les Etats-Unis frappent des installations liées à l'Iran en Syrie

Les Etats-Unis ont frappé des installations des Gardiens de la révolution iraniens en Syrie, ce vendredi 27 octobre. Deux avions de combat américain F-16 ont ciblé deux installations d'armes et de munitions près d'Abu Kamal, une ville de l'est du pays à la frontière avec l'Irak, au petit matin. Le bilan humain reste pour le moment inconnu. Ces frappes aériennes interviennent en représailles à des attaques contre les troupes américaines dans la région par des groupes soutenus par Téhéran.  Le Pentagone a souligné que ces raids étaient " distincts " du conflit entre le Hamas et Israël. D'après le Pentagone, les troupes américaines et leurs alliés ont été attaqués au moins 19 fois en Irak et en Syrie depuis le début du mois.   " Ces attaques soutenues par l'Iran contre les forces américaines sont inacceptables et doivent cesser ", a déclaré le ministre américain de la Défense, Lloyd Austin.  900 soldats américains sont déployés en Syrie et 2500

Gaza : l'aide humanitaire au compte-gouttes

Un nouveau convoi d'aide humanitaire a passé la frontière égyptienne pour se diriger vers Gaza, ce dimanche 22 octobre. Composé de 17 camions, le convoi est passé par le point de passage de Rafah. Six camions citernes ont été vus transversant la frontière. Ils transporteraient du carburant. L'OMS avait demandé jeudi à Israël d'autoriser l'entrée de carburant dans l'enclave, afin d'alimenter les générateurs des hôpitaux et les stations de désalinisation.   Samedi, un premier convoi humanitaire de 20 camions était entré. L'ONU avait estimé que sa cargaison n'équivalait qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre. Au moins 100 camions par jour seraient nécessaires aux 2,4 millions de Gazaouis, dont la moitié sont des enfants, privés de tout. Au terminal égyptien de Rafah, des centaines d'autres véhicules attendent le feu vert pour entrer sur le territoire palestinien.  La situation est " catastrophique " dans

L'église orthodoxe Saint-Porphyre touchée par une frappe israélienne à Gaza

Une frappe aérienne de l'armée israélienne a détruit l'annexe de l'église orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza, jeudi 19 octobre.  Le ministère gazaoui de la Santé dénombre au moins 16 chrétiens palestiniens tués lors de l'attaque israélienne. Ces chiffres n'ont pas encore été confirmés. De nombreuses autres personnes ayant trouvé refuge dans l'enceinte de l'église ont été blessées.  Le patriarche orthodoxe de Jérusalem " a exprimé sa plus ferme condamnation des frappes aériennes israéliennes qui ont touché l'enceinte de son église dans la ville de Gaza ". Le chef religieux a qualifié l'attaque de " crime de guerre ". Les églises servent souvent d'abri pour les civils. Bâtie autour de 1150, l'église Saint-Porphyre de Gaza est la plus ancienne église active dans la ville. L'armée israélienne reconnaît avoir endommagé une façade de l'église en visant un centre de commandement et de contrôle se trouvant à proximité. Israë

Frappe meurtrière sur l'hôpital Al-Alhi Arab à Gaza : à qui la faute ?

Une explosion a ravagé l'hôpital Al-Alhi, à Gaza mardi 17 octobre au soir. Le bilan est toujours incertain.  Au moins des dizaines, voire des centaines, de personnes, dont des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, auraient été tuées.  Le Hamas accuse Israël d'avoir perpétré cette frappe meurtrière. De son côté, Israël rejette la responsabilité sur le Jihad islamique, une autre organisation islamiste armée à Gaza. Le groupe palestinien a fermement démenti cette accusation.  Pour étayer sa version, l'état-major israélien a diffusé un enregistrement audio qu'il présente comme une conversation interceptée entre deux membres du Hamas. Les deux hommes y évoquent un tir raté par des combattants du Jihad islamique, depuis un cimetière proche de l'hôpital.  Ce mercredi 18 octobre, l'Autorité palestinienne demande une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur l'explosion, d'après une annonce de sa représentan

L'AEI alerte sur le risque de pénurie de diesel en Europe cet hiver

L'Agence internationale de l'énergie dit craindre une pénurie de diesel en Europe cet hiver, dans un rapport publié ce jeudi 12 octobre. L'AEI met en garde contre un risque de " pénuries " de diesel cet hiver, en raison de contraintes d'approvisionnement. Le rapport estime que l'Europe aura besoin " d'importations soutenues " en provenance d'autres pays, notamment si l'hiver est rude. " Il faudra peut-être un autre hiver doux pour éviter les pénuries ", avertit l'AIE. " Dix mois après l'entrée en vigueur de l'embargo de l'UE sur le brut russe ", destiné à assécher la rente pétrolière de Moscou, " les raffineurs européens peinent toujours à augmenter leurs taux de traitement et leur production de diesel ", explique le rapport. La guerre entre le Hamas et l'Etat d'Israël pourrait aussi impacter l'approvisionnement en pétrole.  Le contexte international et les contraintes d'ap

Un "partenariat stratégique" conclu entre Xi Jinping et Bachar al-Assad

Le président chinois Xi Jinping annonce un " partenariat stratégique " avec la Syrie, ce vendredi 22 septembre. Ce partenariat a été conclu à l'occasion de la visite officielle en Chine du dirigeant syrien Bachar al-Assad. Les deux présidents se sont rencontrés à Hangzhou, dans l'Est de la Chine, en marge des Jeux asiatiques. Il s'agit du premier déplacement en Chine depuis 2004 pour le président syrien. Isolé sur la scène internationale, Bachar al-Assad cherche des fonds pour la reconstruction de son pays, détruit par la guerre.  Selon Pékin, cet accord permet de porter les relations bilatérales à " un nouveau niveau ". La Chine fait partie des alliés de la Syrie. Pékin lui a plusieurs fois montré son soutien au Conseil de sécurité de l'ONU, s'abstenant de voter des mesures sanctionnant Damas. Pour Xi Jinping, la Chine et la Syrie " ont résisté à l'épreuve des changements internationaux ". La Syrie a rejoint le projet chinois des R