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Affichage des articles associés au libellé Sécurité

Un pont de Baltimore s'effondre après avoir été percuté par un navire

Un navire a percuté et fait effondrer un pont de Baltimore, aux Etats-Unis, ce mardi 26 mars.  Un porte-conteneurs, long de 300 mètres, a percuté l'un des piliers du pont Francis Scott Key, ce qui a provoqué la chute de toute une portion de la structure métallique, longue de plus de 2,6 km au total.  Des véhicules et des individus ont été entraînés dans sa chute.   Selon Wes Moore, le gouverneur de l'Etat du Maryland, le porte-conteneur avait un "problème électrique". L'équipage avait lancé un SOS aux autorités, indiquant un problème de perte de puissance ayant mis le navire hors de contrôle. Cela a permis de couper une partie du trafic routier sur le pont. Alors que l'état d'urgence a été décrété, l'enquête s'oriente sur la piste d'un "accident". La division de Baltimore du FBI a affirmé qu'il n'existait pour l'instant aucun "lien avec le terrorisme".  Aucun membre de l'équipage du navire n'a été blessé.

Une résolution pour un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza adoptée pour la première fois par l'ONU

Une résolution exigeant un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza a été adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU, pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, ce lundi 25 mars. La résolution adoptée par 14 voix pour, et une abstention, "exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan" qui a déjà commencé il y a deux semaines, devant "mener à un cessez-le-feu durable" et "exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".  Les Etats-Unis, à l'initiative d'un premier texte présenté vendredi, se sont abstenus. La Russie et la Chine, qui avaient fait valoir leur veto en fin de semaine dernière, ont approuvé la résolution.  Israël a dénoncé l'abstention des Etats-Unis qui a permis l'adoption de la résolution de l'ONU. Immédiatement après l'annonce des résultats du vote, l'Etat hébreu a annulé la visite d'une délégation qui était attendue à Washington.  Washingt

Au moins 133 morts après l'attentat dans une salle de concert près de Moscou

L'attaque terroriste survenue dans la salle de concert Crocus City Hall, à Krasnogorsk, en Russie, a fait au moins 133 morts, vendredi 22 mars, selon le dernier bilan du Comité d'enquête russe.  Le bilan ne cesse de s'alourdir au lendemain de la fusillade et de l'incendie ayant ravagé une salle de concert dans la banlieue nord-ouest de Moscou.  Vendredi, vers 20h, plusieurs individus en tenue de camouflage ont ouvert le feu sur les nombreux spectateurs venus assister à un concert de rock avant que des flammes ravagent le bâtiment.   L'attentat a été revendiqué par l'Etat islamique au Khorassan (EI-K), une branche afghane de l'organisation.  Les autorités russes ont arrêté onze personnes, dont quatre soupçonnées d'avoir directement participé à l'attentat. Le FSB a affirmé que les quatre suspects ont été interpellés alors qu'ils comptaient rejoindre l'Ukraine où ils avaient des "contacts appropriés".  Le 7 mars, l'ambassade améric

La RD Congo rétablit la peine de mort

La République démocratique du Congo a rétabli la peine de mort, mercredi 13 mars. La peine de mort, qui n'était plus appliquée en RD Congo depuis vingt ans, a été rétablie par une décision signée par la ministre de la Justice, Rose Mutombo.  Le gouvernement a décidé de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires coupables de trahison et les auteurs de "banditisme urbain entraînant mort d'homme".  Cette décision, notifiée dans une circulaire signée mercredi par la ministre de la Justice, et authentifiée vendredi 15 mars par l'AFP, lève le moratoire sur l'exécution de la peine de mort daté de 2003. Depuis, la peine capitale était encore prononcée dans le pays mais était systématiquement commuée en prison à perpétuité.  Depuis deux ans, le pays fait face à une offensive des rebelles du M23  qui se sont emparés de larges pans de la province du Nord-Kivu. L'échec de l'armée congolaise face à la progression du M23 a attisé chez les au

39 membres de l'ultradroite interpellés à Paris pour risque de violences ou dégradations

39 membres d'ultradroite, dont une vingtaine de fichés S, ont été interpellés pour risque de violences ou dégradations, à Paris, samedi 10 février.  Des policiers de la brigade à moto Brav-M sont intervenus vers 16h, samedi, à la sortie du cimetière de Charonne, dans le XXe arrondissement de Paris, afin d'interpeller des membres de l'ultradroite. Ces derniers venaient de rendre hommage à l'écrivain d'extrême droite Robert Brasillach, fusillé à la Libération pour des faits de collaboration.  Ils ont été placés en garde à vue et entendus pour " participation à un groupement en vue de commettre des dégradations ". Parmi eux figurent des personnalités connues de la mouvance, dont l'ancien chef du groupuscule les " Zouaves ", Marc de Cacqueray-Valmenier, ou Gabriel Loustau, une figure du GUD.  Avant d'être interpellés, ils avaient été vus à proximité d'une manifestation syndicale contre l'extrême-droite. Certains d'entre eux avaien

Nayib Bukele, le "dictateur cool", réélu à la tête du Salvador

Nayib Bukele a été réélu président du Salvador, dimanche 4 janvier. Les habitants du Salvador ont voté à près de 86 % pour sa réélection. Le parti de Nayib Bukele, Nuevas Ideas, a aussi remporté 58 sièges sur 60 au Parlement.  La popularité du " dictateur cool " est liée à la politique sécuritaire impitoyable qu'il a imposée pendant son premier mandat. Le nombre d'homicides est passé de 87 pour 100 000 habitants en 2019, année de son accession au pouvoir, à 2,41 en 2023.  Nayib Bukele s'est attaqué au problème en mars 2022 après une journée meurtrière, causant la mort de 62 personnes. Il avait décrété l'état d'urgence pour lutter contre les gangs, les fameux " maras ", notamment Barrio 18 et MS 13, qui prospéraient sur le trafic de cocaïne.  L'armée et la police ont arrêté 75 000 membres présumés des gangs, soit 8% de la population masculine de 15 à 30 ans. Le pays a construit la plus grande prison du monde pour recevoir 40 000 prisonniers. C

Affaire Théo : 3 à 12 mois de prison avec sursis pour les policiers

Les trois policiers ayant blessé Théo ont été condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis, vendredi 19 janvier. Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires. Le 2 février 2017, Théo Luhaka avait été grièvement blessé à l'anus par un coup de matraque lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, lui laissant de lourdes séquelles.  La vidéo de l'interpellation, diffusée sur les réseaux sociaux, avait suscité une vague d'indignation nationale et provoqué plusieurs nuits d'émeutes urbaines. L'avocat général avait requis trois ans de prison avec sursis contre l'auteur du coup de matraque.  Le policier a finalement été condamné à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant cinq ans. La qualification " de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente " n'a pas été retenue. Les deux autres policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST)

Les policiers mobilisés pour un " jeudi noir " à l'approche des JO

Plusieurs centaines de policiers ont manifesté ce jeudi 18 janvier, dans toute la France.  Les policiers ont répondu à l'appel d'un groupe de syndicats emmené par Alliance et Unsa-Police. Ils réclament des compensations financières à leur mobilisation pendant les Jeux olympiques et paralympiques de Paris cet été. Ce " jeudi noir " a pris diverses formes : distribution de tracts, activité minimum dans les commissariats, grève du zèle dans les aéroports ou encore rassemblements devant de nombreux commissariats. Dans toute la France, " trois cents commissariats sont bloqués " et seules les urgences étaient assurées, selon Sylvain André, membre d'Alliance à Strasbourg.  Les syndicats demandent des garanties sur les droits aux congés d'été, des primes pour tous les agents jusqu'à 2 000 euros et un accompagnement social, en particulier sur la garde d'enfant. Les policiers dénoncent un manque d'organisation de leur temps de travail en amont, alo

La capitale de Papouasie-Nouvelle-Guinée en état d'urgence après de violentes émeutes

L'état d'urgence a été déclaré à Port Moresby, la capitale de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, ce jeudi 11 janvier. Mercredi, à Port Moresby, une manifestation menée par des soldats, policiers et gardiens de prison pour protester contre des baisses inexpliquées de leurs salaires a dégénéré en violences. Des bâtiments ont été incendiés et des magasins ont été saccagés. Le chaos a gagné la ville de Lae, à quelque 300 kilomètres au nord.  Au moins quinze personnes sont mortes au cours d'une nuit de violentes émeutes dans les deux principales villes du pays. Plus d'une vingtaine de personnes ont été blessées. " La police n'était pas au travail hier dans la ville et les gens ont eu recours à l'anarchie dans certains quartiers ", a décrit le Premier ministre du pays, James Marape, qui a promis de corriger l'erreur salariale. Il a décrété l'état d'urgence pour deux semaines dans la capitale. Il a précisé que plus de 1000 soldats sont prêts à interven

L'Equateur plongé dans une crise sécuritaire

L'Equateur connaît depuis dimanche 7 janvier une crise sécuritaire sans précédent.  Dimanche, Adolfo Marcias, alias " Fito ", chef du gang Los Choneros, s'est évadé de la prison de Guayaquil. L'homme pourrait être le commanditaire du meurtre de Fernando Villavicencio , l'un des candidats à la présidentielle en août 2023.  L'état d'urgence pour 60 jours, assorti d'un couvre-feu, a été décrété lundi dans tout le pays par le président Daniel Noboa .  Mardi 9 janvier, des scènes de violences ont eu lieu un peu partout dans le pays.  Des hommes armés ont fait irruption sur le plateau d'une télévision publique à Guayaquil. Ils ont brièvement pris en otages des journalistes et des employés de la chaîne.  Selon un premier bilan de la police mardi soir, les violences ont fait au moins 10 morts. Plusieurs mutineries et prises en otage de gardiens se sont produites dans diverses prisons. L'administration pénitentiaire a fait état de 139 membres de son

Près de 200 obus tirés par Pyongyang au large de deux îles sud-coréennes

La Corée du Nord a tiré près de 200 obus d'artillerie en direction de la Corée du Sud, vendredi 5 janvier. Séoul a ordonné l'évacuation des habitants des îles de Yeonpyeong et de Baengnyeong, situées en mer Jaune près de la Corée du Nord. Selon les autorités locales de Yeonpyeong, les civils ont reçu l'ordre d'évacuer à titre de " mesure préventive ".  Selon le média d'état nord-coréen KCNA, les tirs d'obus près de ces deux îles constituaient " une réponse naturelle et une contre-mesure " aux exercices militaires menés par Séoul. Les tirs n'ont fait ni victime ni dégâts puisque les obus sont tombés au nord de la frontière maritime.  Le ministère de la défense sud-coréen a dénoncé un " acte de provocation menaçant la paix dans la péninsule de Corée ".  Séoul a riposté avec un exercice à munitions réelles à Yeonpyeong à l'aide d'obusiers automoteurs K9.  Cette escalade militaire est une des plus sérieuses sur la péninsule

La menace de tsunami " largement écartée " au Japon

La menace de tsunami liée aux puissants séismes qui ont frappé le Japon, lundi 1er janvier 2024, est " largement écartée ", selon le Centre d'alerte aux tsunamis dans le Pacifique.  Un séisme de magnitude 7,5 a particulièrement secoué le centre du Japon. Au total, 21 séismes d'une magnitude supérieure à 4 ont été recensés en un peu plus de 90 min.  Au départ, l'agence météorologique japonaise avait craint des vagues jusqu'à 5 m de haut. Un ordre d'évacuation a été lancé face au risque de tsunami. " Tous les habitants doivent évacuer immédiatement vers les hauteurs ", avait déclaré le diffuseur national NHK.  Quelque 33 500 foyers ont été privés d'électricité après les séismes. Les autoroutes ont été fermées près de l'épicentre. S elon le porte-parole du gouvernement, Yoshimasa Hayashi, a ucune anomalie n'a été détectée dans les centrales nucléaires.   Le Japon, situé sur la ceinture de feu du Pacifique , est l'un des pays où les s

90 000 policiers et gendarmes mobilisés pour le Nouvel an

90 000 policiers et gendarmes seront mobilisés dans toute la France pour le réveillon du Nouvel an, ont annoncé les autorités ce vendredi 29 décembre. 6 000 membres des forces de l'ordre seront déployés à Paris. Le préfet de police de Paris a précisé que deux hélicoptères ainsi que des drones seront mobilisés pour surveiller les Champs-Elysées et autres " zones sensibles " de l'agglomération parisienne.  Le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin a déclaré que 5 000 militaires de l'opération Sentinelle et des dizaines de milliers de sapeurs-pompiers seront également mobilisés. Les unités de forces mobiles, comme les CRS8, permettront d'intervenir en cas de violences urbaines. Des festivités plus importantes que l'an passé sont prévues à Paris pour lancer les Jeux olympiques et paralympiques. Les autorités prévoient la venue de 700 000 à 1 million de personnes sur les Champs-Elysées. Plus d'1,5 million de personnes sont attendues au total dans la ca

L'homme d'affaires Daniel Noboa devient le plus jeune président de l'Equateur

Daniel Noboa a été élu président de l'Equateur, ce dimanche 15 octobre.  L'homme d'affaires devient le plus jeune président du pays, à l'âge de 35 ans. Il a remporté 52,1% des voix. Le fils du milliardaire Alvador Noboa a promis de se mettre immédiatement " au travail " pour ramener " la paix " dans le pays ravagé par la violence du trafic de drogue. " A partir de demain, l'espoir commence ", a t-il déclaré.  Son adversaire Luisa Gonzalez , héritière de l'ex-président Rafael Correa, a obtenu 47,9% des suffrages. Elle a reconnu sa défaire en félicitant " sincèrement le vainqueur ".  L'élection a connu une forte participation. 82,33% des votants se sont rendus aux urnes. Le pays est durement touché par le trafic de drogue et l'insécurité. L'un des principaux candidats à l'élection,  Fernando Villavicencio , très engagé contre la corruption, a été assassiné en août dernier.  Le programme sécuritaire du préside

Le Louvre et le château de Versailles évacués après des alertes à la bombe

Le musée du Louvre et le château de Versailles ont été évacués, ce samedi 14 octobre, suite à des alertes à la bombe. Dans un contexte où le risque d'attentat en France est au plus haut, le musée du Louvre a été évacué à la mi-journée " pour des raisons de sécurité ". Il est resté fermé tout ce samedi.  Le château de Versailles a été à son tour évacué dans l'après-midi. Selon le ministre de l'Intérieur Gérald Darmanin, " il n'y avait pas de menace réelle ".  L'alerte a été transmise dans un message anonyme laissé sur le site moncommissariat.fr.  L'évacuation a concerné " l'ensemble du château et du domaine ". A cette période, " environ 15 000 visiteurs, essentiellement français ", fréquentent ce haut-lieu touristique, selon le service de presse du château.  Ces alertes interviennent au lendemain de l'attaque au couteau dans un lycée d'Arras, qui a causé la mort d'un professeur. L'alerte " urgence a