Articles

Affichage des articles associés au libellé Crime

Tournant dans l'enquête sur l'incendie rue de Charonne

Les autopsies des trois personnes décédées dans un incendie survenu le 7 avril rue de Charonne à Paris, ont permis de découvrir des plaies par balle sur deux corps, ce mardi 9 avril.  La piste criminelle est désormais privilégiée. Le parquet a saisi la brigade criminelle, requalifiant le chef d'"homicides involontaires" en "homicides volontaires".   Dimanche 7 avril, vers 20 h 15, un incendie s'était déclaré dans un appartement situé au septième étage d'un immeuble rue de Charonne, dans le XIe arrondissement de la capitale.  Trois détonations ont été entendues provenant du logement, dont une, juste avant que l'incendie ne se déclare. Deux corps ont été retrouvés dans les décombres de l'appartement. La troisième victime est morte en essayant de s'enfuir par la fenêtre.  L'autopsie a révélé des plaies compatibles avec des impacts de balles tirées par une arme à feu, sur les deux corps retrouvés au sein de l'appartement.  L'enquête a

Mort de Thomas : Trois nouveaux suspects mis en examen

Trois nouveaux suspects interpellés dans le cadre de l'enquête sur la mort du jeune Thomas, poignardé à Crépol (Drôme) ont été mis en examen, jeudi 14 mars. Ils ont été mis en examen pour homicide volontaire et tentatives d'homicides volontaires en bande organisée. Leur placement en détention provisoire a également été requis en raison des lourdes accusations pesant sur eux. Lundi 11 mars, onze personnes avaient été interpellées dans le quartier de la Monnaie  à Romans-sur-Isère, près de quatre mois après les faits. Six d'entre eux ont depuis été remis en liberté et deux gardes à vue sont toujours en cours.  Thomas, 16 ans, avait succombé à ses blessures après avoir reçu deux coups de couteau lors d'une fête à Crépol, dans la nuit du 18 au 19 novembre 2023. Plus d'une dizaine d'autres personnes avaient été blessées.  Neuf personnes avaient déjà été mises en examen, le 25 novembre. L'enquête  n'a pas permis à ce stade de déterminer les circonstances exact

Au moins 64 morts dans des violences tribales en Papouasie-Nouvelle-Guinée

Au moins 64 personnes sont mortes dans des violences tribales, en Papouasie-Nouvelle-Guinée, a annoncé dimanche 18 février la police du pays.  Selon le responsable de la police, David Manning, les 64 victimes auraient été tuées près de la ville de Wabag (nord), sur les hauts plateaux, à quelque 600 kilomètres au nord-ouest de la capitale Port Moresby . Les circonstances exactes de ces décès ne sont pas encore connues. La police a rapporté avoir reçu des signalement de tirs nourris. Le bilan de ce qui semble avoir été une embuscade pourrait s'alourdir. " Nous pensons qu'il y a encore des corps dans la brousse ", a déclaré le commissaire adjoint de la police Samson Kua. Les morts de dimanche matin seraient liées à un conflit persistant entre deux tribus. Les clans des hauts plateaux de Papouasie-Nouvelle-Guinée sont en conflit depuis des siècles. L'arrivée des armes automatiques a rendu les affrontements plus meurtriers et a accru les violences. Des effectifs polici

Affaire Théo : 3 à 12 mois de prison avec sursis pour les policiers

Les trois policiers ayant blessé Théo ont été condamnés à des peines allant de 3 à 12 mois de prison avec sursis, vendredi 19 janvier. Ils ont été reconnus coupables de violences volontaires. Le 2 février 2017, Théo Luhaka avait été grièvement blessé à l'anus par un coup de matraque lors de son interpellation à Aulnay-sous-Bois, lui laissant de lourdes séquelles.  La vidéo de l'interpellation, diffusée sur les réseaux sociaux, avait suscité une vague d'indignation nationale et provoqué plusieurs nuits d'émeutes urbaines. L'avocat général avait requis trois ans de prison avec sursis contre l'auteur du coup de matraque.  Le policier a finalement été condamné à douze mois de prison avec sursis et une interdiction d'exercer sur la voie publique pendant cinq ans. La qualification " de violences volontaires ayant entraîné une mutilation ou infirmité permanente " n'a pas été retenue. Les deux autres policiers de la brigade spécialisée de terrain (BST)

L'Equateur plongé dans une crise sécuritaire

L'Equateur connaît depuis dimanche 7 janvier une crise sécuritaire sans précédent.  Dimanche, Adolfo Marcias, alias " Fito ", chef du gang Los Choneros, s'est évadé de la prison de Guayaquil. L'homme pourrait être le commanditaire du meurtre de Fernando Villavicencio , l'un des candidats à la présidentielle en août 2023.  L'état d'urgence pour 60 jours, assorti d'un couvre-feu, a été décrété lundi dans tout le pays par le président Daniel Noboa .  Mardi 9 janvier, des scènes de violences ont eu lieu un peu partout dans le pays.  Des hommes armés ont fait irruption sur le plateau d'une télévision publique à Guayaquil. Ils ont brièvement pris en otages des journalistes et des employés de la chaîne.  Selon un premier bilan de la police mardi soir, les violences ont fait au moins 10 morts. Plusieurs mutineries et prises en otage de gardiens se sont produites dans diverses prisons. L'administration pénitentiaire a fait état de 139 membres de son

Hommages rendus aux victimes des attentats de janvier 2015

Plusieurs hommages ont été rendus aux victimes des attentats de janvier 2015 contre Charlie Hebdo et l'Hyper Casher, ce dimanche 7 janvier à Paris. Il y a 9 ans, le 7 janvier 2015, à Paris, une attaque terroriste avait fait douze morts, dont huit membres de la rédaction du journal satirique Charlie Hebdo, assassinés par les frères Saïd et Chérif Kouachi.  Le 8 janvier, Amedy Coulibaly avait tué une policière municipale, Clarissa Jean-Philippe, à Montrouge. Le lendemain, il attaquait le magasin Hyper Casher de la porte de Vincennes, causant la mort de quatre personnes.  Au total, 17 personnes ont été tuées au cours de ces trois attaques terroristes. L'hommage dédié aux victimes de la rédaction de Charlie Hebdo s'est déroulé à 16h devant les locaux du journal, 10 rue Nicolas Appert (11e arrondissement de Paris). A 16h15, un hommage a été rendu au lieutenant de police Ahmed Merabet, tué par les frères Kouachi après l'attentat contre Charlie Hebdo. A 17h, dans le 20e arrond

La justice dévoile une liste de noms liés à l'affaire Epstein

Près de 1 000 pages de documents judiciaires liés au pédocriminel Jeffrey Epstein et à son ex-compagne Ghislaine Maxwell ont été rendues publiques par la justice américaine, mercredi 3 janvier.  Une ordonnance de la juge new-yorkaise Loretta Preska datant du 18 décembre prévoyait la publication d'une liste de 180 noms, le 2 ou 3 janvier 2024. Plusieurs personnalités y sont citées comme connaissances, proches ou complices présumés. Le financier américain Jeffrey Epstein, accusé de plusieurs crimes sexuels, s'est suicidé en prison en août 2019. Depuis les années 2000, des dizaines de jeunes femmes ont témoigné avoir été abusées sexuellement, violées et prostituées, souvent alors qu'elles étaient mineures, par Jeffrey Epstein et d'autres personnes de son entourage.  Parmi les personnalités les plus connues dont les noms figurent dans les documents rendus publics, on retrouve les anciens présidents américains Bill Clinton et Donald Trump, le prince Andrew, le chanteur Micha

Le leader de l'opposition sud-coréenne poignardé

Le leader de l'opposition sud-coréenne a été poignardé à Busan, en Corée du Sud, mardi 2 janvier.  Lee Jae-myung, le chef du Parti démocrate sud-coréen, a été poignardé au cou. Il se trouve actuellement en soins intensifs. L'homme politique venait de visiter le site d'un nouvel aéroport. Il s'entretenait avec des journalistes lorsqu'il a été agressé.  Le politique " se dirigeait vers sa voiture tout en parlant aux journalistes lorsque l'assaillant lui a demandé un autographe avant de l'attaquer au niveau du cou avec ce qui semblait être un couteau ", selon un témoin. L'agresseur, un homme de 67 ans, a été arrêté par la police. Il ne s'est pas exprimé sur les raisons de son geste. D'après Kwon Chil-seung, député de son parti, Lee Jae-myung a d'abord été transporté vers l'hôpital universitaire national de Busan avant d'être dirigé vers l'hôpital universitaire national de Séoul pour être opéré. Lee Jae-myung est pressenti p

Au moins quinze morts après une fusillade à Prague

Une fusillade a eu lieu à l'université de Prague, en République tchèque, ce jeudi 21 décembre, faisant au moins quinze morts et plus de trente blessés. La fusillade s'est produite dans un bâtiment de la faculté des arts situé place Jan Palach, une place du centre-ville de Prague. La chaîne de télévision privée Nova TV a fait état d'une explosion et d'un tireur sur le toit. Les enseignants et les étudiants avaient reçu l'ordre de s'enfermer pendant l'intervention de la police. L'assaillant, un étudiant de l'établissement, a été neutralisé.  Le ministre de l'Intérieur, Vit Rakusan, a déclaré que la présence d' " aucun autre tireur " n'avait été " confirmée ". Il a également annoncé que la fusillade n'était pas liée au terrorisme.  " Je suis choqué par ces évènements. Je voudrai exprimer mon profond regret et mes sincères condoléances aux familles et aux proches des victimes de la fusillade ", a déclaré le p

Vaste coup de filet contre la pédocriminalité en France

80 hommes soupçonnés de pédocriminalité ont été interpellés depuis lundi 4 décembre en France. Coordonné par l'Office des mineurs (Ofmin), il s'agit d'un des plus grands coups de filet en France contre la pédocriminalité. Les interpellations se sont déroulées dans 53 départements, dont deux outre-mer. Les interpellés sont âgés d'une trentaine à plus d'une soixantaine d'années. Parmi eux, une dizaine de profils est particulièrement sensible dont deux professeurs des écoles, un surveillant de nuit dans un foyer pour enfants handicapés et un ambulancier. Il leur est reproché d'avoir partagé des contenus pédocriminels. Plus de 100 000 vidéos et photos pédocriminelles ont été retrouvées chez plusieurs mis en cause lors des perquisitions. Certains sont connus pour des faits d'agression sexuelle, ou encore pour des faits de pédocriminalité ou de contenus pédocriminels. Tous les interpellés ont reconnu les faits. A l'issue de la garde à vue, 51 d'entre e

Un mort et deux blessés dans une attaque au couteau à Paris

Une attaque au couteau et au marteau, à Paris, a fait un mort et deux blessés, samedi 2 décembre, dans la soirée. Un touriste de nationalité allemande et philippine de 23 ans a été tué peu après 21h dans l'ouest de Paris par un assaillant armé d'un couteau et d'un marteau. Les deux blessés sont un Britannique de 66 ans et un Français de 60 ans.  L'assaillant a été interpellé et placé en garde à vue. Le Parquet national antiterroriste s'est saisi de l'affaire. Une enquête pour assassinat et tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste et pour association de malfaiteurs terroriste criminelle a été ouverte. Le suspect, Armand R.-M., est un Français âgé de 26 ans né à Neuilly-sur-Seine. Il était fiché S pour islamisme radical. Il avait été condamné à cinq ans d'emprisonnement en 2016 pour un projet d'action violente à La Défense. Il était suivi pour des troubles psychiatriques. Trois personnes de son entourage, ses parents et sa sœur

1 blessé et 20 interpellations après une descente de l'ultra-droite à Romans-sur-Isère

80 personnes d'ultra-droite ont manifesté samedi 25 novembre dans le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère, aux cris de " Justice pour Thomas ".  Un homme de 20 ans, membre de l'ultra-droite, a été hospitalisé après avoir été " kidnappé et molesté " par des habitants du quartier.   Aux environs de 18 heures, " 80 individus ont tenté d'envahir le quartier de la Monnaie à Romans-sur-Isère ", d'où sont originaires plusieurs agresseurs du bal de Crépol. Ces militants d'ultra-droite sont arrivés dans le quartier aux cris de " Justice pour Thomas, ni pardon, ni oubli " ou encore " La rue, la France, nous appartient ".  Thomas, un lycéen de 16 ans, a été mortellement blessé lors d' un bal à Crépol  la semaine dernière. Dans ce dossier, six personnes ont été placées en détention provisoire et trois autres ont été libérées sous contrôle judiciaire.  Samedi soir, après des jets de pierres et des tirs de mortiers en dir

Cinq blessés dont trois enfants dans une attaque au couteau à Dublin

Cinq personnes dont trois enfants ont été blessées dans une attaque au couteau devant une école à Dublin, en Irlande, ce jeudi 23 novembre. Le principal suspect a été arrêté par la police en possession d'une arme blanche, à proximité de Parnell Square. La police ne considère pas les faits comme étant de nature terroriste, et ne recherche aucun autre suspect. Le motif de l'attaque n'a pas encore été établi.  L'attaque s'est produite à proximité de la sortie d'une école. Un homme a tenté de s'en prendre à un groupe de personnes, dont des enfants. Il a été maîtrisé par des passants après s'être automutilé. Au moins cinq personnes ont été blessées et sont actuellement hospitalisées, dont trois enfants. Une jeune fille ainsi qu'une femme se trouvent dans un état critique. Le Premier ministre irlandais Leo Varadkar s'est dit " choqué " par l'attaque. Il a félicité les services pour leur intervention " très rapide ". La ministre

Sept personnes interpellées dans le cadre du meurtre de Thomas à Crépol

Sept personnes ont été interpellées ce mardi 21 novembre aux alentours de Toulouse après le meurtre de Thomas à Crépol dans la nuit de samedi à dimanche.  Environ 50 gendarmes du GIGN étaient mobilisés pour cette opération. L'interpellation a eu lieu vers 14h au sud de Toulouse. Le principal suspect du meurtre de Thomas fait partie des sept suspects interpellés, déjà connus pour des délits de droit commun.  Alors que 350 personnes étaient réunies dans la salle des fêtes de Crépol (Drôme) pour un bal dans la nuit de samedi à dimanche, un groupe d'une dizaine de personnes a fait irruption muni d'armes blanches. Un jeune homme de 16 ans, Thomas, a succombé à ses blessures après avoir reçu deux coups de couteau. Plus d'une dizaine d'autres personnes ont été blessées.  La porte-parole de la gendarmerie nationale a décrit une " bagarre d'une violence assez inouïe pour un village de 500 habitants ". Une enquête a été ouverte par la gendarmerie de la Drôme et

Bachar al-Assad visé par un mandat d'arrêt émis par la France

La France a émis un mandat d'arrêt contre le président syrien Bachar al-Assad, mardi 14 novembre. Bachar al-Assad est accusé de complicité de crime contre l'humanité pour les attaques chimiques commises en Syrie l'été 2013.  Trois autres dignitaires du régime syrien sont également visés par un mandat d'arrêt. Il s'agit du frère du président, Maher al-Assad, chef de la Quatrième division, unité d'élite de l'armée syrienne, ainsi que deux généraux, Ghassan Abbas, directeur de la branche 450 du CERS et Bassam el-Hassan, chef de la sécurité.  En 2021, une enquête française avait été ouverte pour crime contre l'humanité concernant les attaques au sarin dans la Ghouta orientale. Plus de 1000 personnes ont été tuées. Le Centre syrien pour les médias et la liberté d'expression (SCM), Open Society Justice Initiative (OSJI) et Syrian Archive avaient déposé plainte et s'étaient constitués parties civiles. Les investigations ont été menées au titre de la &qu

Au moins 70 morts après des "tueries" au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le parquet a annoncé qu'au moins 70 personnes sont mortes dans des "tueries" commises début novembre, ce lundi 13 novembre. Selon ce bilan provisoire, les victimes sont "essentiellement des enfants et des personnes âgées".  Les auteurs de ces massacres survenus le 5 novembre à Zaongo, dans le centre-nord du pays, demeurent " inconnus ". Une enquête a été ouverte. L'audition des " parents des victimes et des blessés permettra de préciser le nombre exact de morts ". Un habitant de la zone a précisé :  " Le massacre a eu lieu deux jours après des combats entre des forces de sécurité et des terroristes. Zaongo était l'un des rares villages de la zone à n'avoir pas encore été vidé par les terroristes ". Dimanche 12 novembre, l'Union européenne avait appelé le régime militaire au pouvoir à " faire toute la lumière " sur le massacre.  En avril dernier, un autre massacre s'était produit à Karma

Deux supporters Suédois tués dans un attentat à Bruxelles

Deux personnes ont été tuées dans l'attentat qui a frappé Bruxelles (Belgique) lundi 16 octobre. Un terroriste, se revendiquant de l'Etat islamique, a tué deux Suédois et a blessé deux autres personnes en plein centre de Bruxelles.  Vers 19h15, un homme en scooter, casque blanc et veste orange fluo, a tiré sur plusieurs supporters suédois près de la place Sainctelette. Le match de qualification pour l'Euro 2024 entre la Belgique et la Suède se jouait ce soir-là au Stade Roi-Baudoin. Une vidéo de revendication a rapidement circulé sur les réseaux sociaux. L'assaillant a été mortellement blessé ce mardi 17 octobre au matin à Schaerbeek, par la police après 13 heures de cavale. Transporté à l'hôpital après son arrestation, il a succombé à ses blessures. Il aurait été identifié comme Abdesalem L., un homme de 45 ans d'origine tunisienne, qui séjournait illégalement en Belgique. Il était connu des services de police pour trafic d'être humain, séjour illégal et at

Un professeur de français assassiné dans un lycée d'Arras

Une attaque au couteau a fait un mort et trois blessés, ce vendredi 13 octobre à Arras (Pas-de-Calais). Un professeur de français, Dominique Bernard, a été tué au lycée Gambetta, à Arras, aux alentours de 11 heures. Trois autres personnes ont été blessées à l'arme blanche.  L'assaillant, Mohammed M., âgé de vingt ans, a été interpellé. Huit autres personnes, dont le petit frère de l'assaillant, ont aussi été placées en garde à vue. Ancien élève de la cité scolaire Gambetta , Mohammed M. était fiché S et surveillé par la DGSI. Le parquet national antiterroriste (Pnat) s'est saisi et a ouvert une enquête pour " assassinat en relation avec une entreprise terroriste ", " tentative d'assassinat en relation avec une entreprise terroriste " et " association de malfaiteurs terroriste en vue de préparer des crimes d'atteinte aux personnes ".  Cette attaque survient trois ans après la mort de Samuel Paty. Ce professeur d'histoire-géograph

L'un des corbeaux de l'affaire du petit Grégory identifié

L'un des corbeaux de l'affaire du petit Grégory a été identifié, ce mercredi 11 octobre. 39 ans après l'assassinat de Grégory Villemin, de nouvelles expertises scientifiques, ordonnées en 2021, ont permis d'identifier l'un des corbeaux, qui a envoyé un courrier anonyme aux grands-parents de l'enfant.  Il s'agit d'une femme guadeloupéenne déjà condamnée pour escroquerie. Elle a reconnu les faits mais n'a rien à voir avec l'affaire. Gregory Villemin avait été retrouvé pieds et poings liés dans une rivière des Vosges le 16 octobre 1984. Agé de 4 ans, il avait été enlevé tandis qu'il jouait devant la maison de ses parents. Dès le lendemain, et durant plusieurs années, la famille de l'enfant reçoit des lettres revendiquant le crime. Mais le ou les auteurs n'avaient jamais été identifiés.  Christine et Jean-Marie Villemin avaient demandé en 2021 de nouvelles expertises génétiques et notamment des recherches en " ADN de parentèle "