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Affichage des articles associés au libellé Gaza

Les militants pro-palestiniens de la Sorbonne évacués par les forces de l'ordre

La police est intervenue à la Sorbonne, à Paris, ce lundi 29 avril, pour évacuer des militants pro-  palestiniens qui avaient installé des tentes à l'intérieur des locaux.      En début d'après-midi, une cinquantaine de manifestants ont été conduits à l'extérieur de la célèbre université parisienne, puis éloignés en groupe, encadrés par les forces de l'ordre.  La préfecture de police a évoqué une "opération, qui a duré seulement quelques minutes" et "s'est faite dans le calme, sans incident".  Cette évacuation, intervenue quelques jours après les tensions survenues à Sciences Po Paris,  a été réalisée à la demande du Premier ministre, Gabriel Attal. "Il suit la situation de près, il est en lien avec la préfecture de police", a commenté son entourage.  "Il n'y aura jamais de droit au blocage, jamais de tolérance avec l'action d'une minorité agissante et dangereuse qui cherche à imposer ses règles à nos étudiants et à nos

L'armée israélienne se retire du sud de la bande de Gaza

L'armée israélienne a annoncé ce dimanche 7 avril le retrait de la majorité de ses troupes du sud de la bande de Gaza. Après des mois de combats contre le Hamas, Israël se retire notamment de la ville de Khan Younès. La ville a été durant des mois le théâtre d'incessantes frappes aériennes et d'intenses combats entre le mouvement palestinien et Tsahal.  L'armé a précisé qu'une "force significative" va continuer à opérer dans la bande de Gaza au gré de ses besoins stratégiques. Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a déclaré que son armée avait éliminé "19 des 24 bataillons du Hamas". "Nous sommes à un pas de la victoire. Mais le prix à payer est douloureux et déchirant", a-t-il commenté.  Les négociateurs des Etats-Unis, d'Egypte, du Qatar, d'Israël et du Hamas se réunissent ce dimanche au Caire pour une énième tentative de parvenir à une trêve associée à une libération d'otages.   Benyamin Netanyahou a assuré

Une "frappe non intentionnelle" israélienne tue 7 humanitaires dans la bande de Gaza

Le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou, a reconnu une "frappe non intentionnelle" après la mort de sept humanitaires lundi 1er avril, dans la bande de Gaza.  L'ONG américaine World Central Kitchen (WCK) a annoncé la mort de sept de ses collaborateurs lors d'un transfert d'aliments dans le centre de la bande de Gaza. La frappe a touché trois véhicules, affichant le logo de l'ONG.  Mardi 2 avril, Benyamin Netanyahou a présenté la frappe israélienne comme "non intentionnelle". "Cela se produit en temps de guerre et nous enquêterons jusqu'au bout", a promis le Premier ministre.  Les victimes étaient "originaires d'Australie, de Pologne, du Royaume-Uni, (elles comprenaient aussi) un citoyen ayant la double nationalité américaine et canadienne et une personne palestinienne", a précisé l'organisation humanitaire.  "C'est complétement inacceptable. L'Australie exige que tous les responsables de la mort

Une résolution pour un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza adoptée pour la première fois par l'ONU

Une résolution exigeant un "cessez-le-feu immédiat" à Gaza a été adoptée par le Conseil de sécurité de l'ONU, pour la première fois depuis le début de la guerre entre Israël et le Hamas, ce lundi 25 mars. La résolution adoptée par 14 voix pour, et une abstention, "exige un cessez-le-feu immédiat pour le mois du ramadan" qui a déjà commencé il y a deux semaines, devant "mener à un cessez-le-feu durable" et "exige la libération immédiate et inconditionnelle de tous les otages".  Les Etats-Unis, à l'initiative d'un premier texte présenté vendredi, se sont abstenus. La Russie et la Chine, qui avaient fait valoir leur veto en fin de semaine dernière, ont approuvé la résolution.  Israël a dénoncé l'abstention des Etats-Unis qui a permis l'adoption de la résolution de l'ONU. Immédiatement après l'annonce des résultats du vote, l'Etat hébreu a annulé la visite d'une délégation qui était attendue à Washington.  Washingt

"C'est une crise de l'humanité" : le cri d'alerte d'un responsable de l'ONU sur la situation à Gaza

A Gaza, "les médecins ne voient plus de bébés de taille normale", d'après le témoignage d'un responsable de l'ONU, Dominic Allen, durant une conférence de presse par vidéo depuis Jérusalem, vendredi 15 mars. Plus de 180 femmes accouchent chaque jour dans la bande de Gaza, assiégée et pilonnée par l'armée israélienne. L'ONU s'inquiète des femmes enceintes "épuisées par la peur, par le fait d'avoir été déplacées plusieurs fois, par la faim" et la déshydratation. "Personnellement, j'ai quitté Gaza cette semaine terrifié pour le million de femmes et de filles de Gaza, pour les 650 000 en âge d'avoir des enfants, et surtout pour les 180 femmes qui accouchent chaque jour ", a déclaré Dominic Allen, responsable pour les territoires palestiniens du Fonds des Nations unies pour la population (UNFPA)  Il a pu se rendre dans des hôpitaux assurant encore un service de maternité dans le nord de la bande de Gaza : "Les médecins r

Plus de 100 morts lors d'une distribution alimentaire à Gaza

Au moins 104 personnes sont mortes et près de 700 personnes ont été blessées au cours d'une émeute de la faim, à Gaza, dans la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 février. Cette émeute de la faim, survenue sur la route côtière, a été provoquée par l'arrivée d'un convoi d'une trentaine de camions d'aide humanitaire. Dans un chaos total, les victimes auraient été tuées dans un mouvement de foule lors du pillage des camions et par les tirs de l'armée israélienne.  Un responsable de l'armée israélienne a reconnu des "tirs limités" par des soldats se sentant "menacés". Il a fait état "d'une bousculade durant laquelle des dizaines d'habitants ont été tués et blessés, certains renversés par les camions  d'aide".  Le Hamas a dénoncé un "carnage" tandis que les différents groupes palestiniens ont accusé Tsahal d'un " crime odieux sur des civils sans défense ", dans un communiqué conjoint.  L'ONU estime

Raid israélien sur la ville de Rafah : "environ 100 morts" selon le Hamas

La ville de Rafah, au sud de la bande de Gaza, a été la cible de frappes israéliennes dans la nuit de dimanche 11 à lundi 12 février. Selon le Hamas, environ 100 personnes ont été tuées.  Rafah, coincée entre la mer et la frontière de l'Egypte, représente le dernier refuge de centaines de milliers de civils ayant fui la guerre. Elle est devenue la cible du Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahou . Il a ordonné la semaine dernière à son armée de préparer une offensive sur la ville.  Le Hamas a prévenu qu'une telle offensive " torpillerait " tout accord pour une libération des  otages  qu'il détient à Gaza.  Israël a affirmé que ces frappes s'inscrivaient dans une opération " préparée depuis un certain temps ", afin de récupérer deux otages enlevés le 7 octobre. Fernando Simon Marman et Luis Har ont été libérés par l' armée israélienne .  Selon l'ONU, la plupart des 1,4 million d'habitants que compte la bande de Gaza sont désormais

Hommage aux 42 victimes françaises du 7 octobre

Emmanuel Macron a rendu un hommage national aux victimes françaises ou franco-israéliennes de l'attaque du 7 octobre menée par le Hamas contre Israël, ce mercredi 7 février, dans la cour d'honneur des Invalides, à Paris. Quatre mois jour pour jour après l'assaut du mouvement palestinien, le président de la République a dénoncé " le plus grand massacre antisémite de notre siècle, durant son discours d'une vingtaine de minutes.  Le 7 octobre 2023, plus de 1 160 personnes ont été tuées en Israël durant l'attaque du Hamas. 42 Français ou Franco-Israéliens ont été tués.  Leurs familles, ainsi que celles des trois Français disparus, des quatre otages libérés et des six blessés, étaient présentes pour cet hommage inédit, hors Israël. Au total, 800 proches étaient présents. Trois chaises vides étaient visibles dans la tribune, pour symboliser l'absence des trois otages toujours retenus à Gaza.  Les photographies des 42 victimes françaises ou franco-israéliennes ont

La CIJ ordonne à Israël d'empêcher tout acte de génocide à Gaza

La Cour internationale de justice (CIJ) a rendu une première décision sur des mesures urgentes réclamées contre Israël par l'Afrique du Sud, ce vendre 26 janvier. La plus haute juridiction de l'ONU, basée à La Haye (Pays-Bas), a ordonné au gouvernement israélien de " prendre toutes les mesures en son pouvoir " pour prévenir des actes de génocide à l'encontre des civils de la bande de Gaza.  La Cour de La Haye a par ailleurs exigé d'Israël des " mesures effectives " afin de permettre la fourniture des services de base et de l'aide humanitaire à la population palestinienne.  La CIJ n'est pas allée jusqu'à exiger le cessez-le-feu réclamé par de nombreux pays, alors que plus de 25 000 Palestiniens ont péri sous les bombes.   La Cour internationale de justice avait été saisie le 29 décembre 2023 par l'Afrique du Sud, qui accuse Israël d'avoir violé la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948. Un jugement sur le fond n'i

Un chef des Gardiens de la Révolution tué par une frappe israélienne

Un général des Gardiens de la Révolution iranienne a été tué en Syrie par une frappe israélienne, d'après une annonce de Téhéran, lundi 25 décembre. Le général Razi Moussavi a été tué par une frappe menée contre le quartier de Sayyida Zeinab, au sud de Damas. Il était l'un des conseillers les plus expérimentés des Gardiens en Syrie. Selon le communiqué des Gardiens de la Révolution, l'armée idéologique de l'Iran, le général était responsable " du soutien logistique des groupes de la résistance ". D'après ce terme, il était chargé de fournir des armes au Hamas, au Jihad islamique, mais aussi au Hezbollah et aux milices pro-iraniennes en Syrie et en Irak.  Le président iranien Ebrahim Raïssi a affirmé qu'Israël " paiera certainement pour ce crime ". L'Iran a apporté son soutien au Hamas et au Jihad islamique après l'attaque du Hamas contre Israël. Depuis le 7 octobre, le Hezbollah, les Houthis et des milices chiites en Irak et en Syrie

Yaël Braun-Pivet rejette la demande de levée d'immunité de Meyer Habib

La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a rejeté une demande de levée de l’immunité parlementaire du député Meyer Habib des Républicains (LR), ce samedi 23 décembre. Cette demande avait été formulée par 39 députés de gauche qui l’accusaient d’ " apologie de crimes de guerre " israéliens à Gaza. Dans sa réponse, Yaël Braun-Pivet écrit que " les propos tenus par un parlementaire dans l’hémicycle de l’Assemblée sont couverts, conformément à l’article 26 de la Constitution, par le principe d’irresponsabilité, lequel présente un caractère absolu et qu’aucune procédure ne permet de “lever” ". Des députés avaient mis en cause une phrase prononcée par Meyer Habib, élu de la 8e circonscription des Français établis hors de France, lors de la séance des questions au gouvernement mardi dernier.  " Alors que la ministre (Catherine Colonna) était invitée à réagir à la mort d'un agent du Quai d'Orsay suite à des bombardements israéliens sur un bâtime

Trois otages israéliens tués accidentellement par Israël

L'armée israélienne a annoncé samedi 16 décembre avoir tué " par erreur " trois otages israéliens du Hamas. Yotam Haïm, 28 ans, Samer al-Talalqa, 25 ans et Alon Lulu Shamriz, 26 ans, ont été tués au cours d'opérations dans un quartier de la ville de Gaza. Ils faisaient tous les trois partie des quelque 250 personnes prises en otage lors de l'attaque du 7 octobre par le Hamas.  D'après les premiers éléments de l'enquête, les trois otages sont apparus dans " une zone de combat avec de nombreux terroristes " dans le quartier de Choujaiya, l'un brandissant " un drapeau blanc de fortune ".  Ils ont été accidentellement identifiés comme une " menace ". Les soldats israéliens ont ouvert le feu, les prenant pour des " terroristes ". Peu après cette annonce, des familles d'otages et des sympathisants ont défilé avec des photos de captifs devant le ministère israélien de la Défense à Tel-Aviv, réclamant un accord imméd

La France gèle les avoirs du chef du Hamas à Gaza

La France a gelé les avoirs de Yahya Sinouar, le chef du Hamas à Gaza, ce mardi 5 décembre. Yahya Sinouar, 61 ans, aurait planifié l'attaque du 7 octobre contre Israël. Il s'agit de la pire attaque contre des civils depuis la création d'Israël en 1948 avec un bilan de 1 200 morts. A Gaza, les bombardements et les combats menés par Israël ont fait près de 16 000 morts, selon les chiffres du Hamas. Les avoirs de Yahya Sinouar ont été gelés pour six mois, selon un arrêté daté du 30 novembre et publié au Journal officiel ce mardi. Ceux du chef de la branche militaire du Hamas, Mohammed Deif, font l'objet d'un arrêté similaire daté du 13 novembre.  En novembre, Laurence Boone, secrétaire d'Etat chargée de l'Europe, avait plaidé pour la mise en place de sanctions européennes visant de hauts responsables du Hamas, notamment financières. " La France travaille à assécher les sources de financements " du Hamas, a indiqué le ministère de l'Economie et des

Israël savait que le Hamas planifiait une attaque sans précédent

Le renseignement israélien savait que le Hamas préparait une attaque inédite, d'après une enquête du New York Times, parue jeudi 30 novembre. Des responsables israéliens avaient obtenu plus d'un an à l'avance le plan du Hamas visant à mener une attaque sans précédent contre l'Etat hébreu. Mais ils avaient jugé ce scénario irréaliste. Le renseignement israélien avait en sa possession un document d'une quarantaine de pages du Hamas, détaillant une vaste attaque comme celle perpétrée le 7 octobre. Connu sous le nom de code " Jericho Wall ", ce document ne donnait aucune date pour une éventuelle attaque.  Cependant, il définissait des points précis pour saturer le dispositif sécuritaire israélien puis attaquer des villes et des bases militaires. Il y est notamment mentionné un barrage de roquettes, des drones détruisant des caméras de sécurité, mais aussi des combattants franchissant la frontière en parapente, en voiture et à pieds. Des éléments au cœur de l&#

Accord conclu entre le Hamas et Israël pour la libération de 50 otages et une trêve de 4 jours

Le gouvernement israélien a approuvé, ce mercredi 22 novembre, l'accord prévoyant la libération de cinquante otages aux mains du Hamas, en échange de la libération de prisonniers palestiniens et d'une trêve de quatre jours à Gaza, selon un communiqué officiel. La trêve devrait entrer en vigueur jeudi à 10 h, heure locale. L'accord conclu concerne la libération de 50 otages israéliens, en priorité des femmes et des enfants, contre 150 Palestiniens détenus en Israël.  Pour chaque dizaine d'otages supplémentaires qui seront libérés, la trêve sera prolongée d'un jour, précise le communiqué israélien. Selon les autorités israéliennes, le Hamas a enlevé plus de 200 personnes lors de l'attaque du 7 octobre. D'après les données officielles, des ressortissants de 26 pays autres qu'Israël, souvent binationaux, figureraient parmi les otages. Selon le Qatar, la trêve doit également permettre l'entrée d'un " plus grand nombre de convois humanitaires et d

Emmanuel Macron attendu mardi en Israël

Emmanuel Macron va discuter de la création d'un Etat palestinien et de " l'arrêt de la colonisation " lors de son déplacement en Israël mardi 24 octobre. Selon l'Elysée, ce lundi 23 octobre, le président de la République va aborder les sujets de la création d'un Etat palestinien et de " l'arrêt de la colonisation " en Cisjordanie, à l'occasion de sa visite en Israël. Pour la présidence française, " le seul moyen d'être utile, c'est : d'apporter de la solidarité à Israël ; prendre des engagements très clairs contre les groupes terroristes ; rouvrir une perspective politique ".  Plus de deux semaines après l'offensive du Hamas, le chef de l'Etat va appeler à la " reprise d'un véritable processus de paix ". Il compte s'engager pour " la libération des otages " détenus à Gaza. Emmanuel Macron assure vouloir " freiner l'escalade " et " éviter la généralisation du conflit

Gaza : l'aide humanitaire au compte-gouttes

Un nouveau convoi d'aide humanitaire a passé la frontière égyptienne pour se diriger vers Gaza, ce dimanche 22 octobre. Composé de 17 camions, le convoi est passé par le point de passage de Rafah. Six camions citernes ont été vus transversant la frontière. Ils transporteraient du carburant. L'OMS avait demandé jeudi à Israël d'autoriser l'entrée de carburant dans l'enclave, afin d'alimenter les générateurs des hôpitaux et les stations de désalinisation.   Samedi, un premier convoi humanitaire de 20 camions était entré. L'ONU avait estimé que sa cargaison n'équivalait qu'à 4% des importations quotidiennes de Gaza avant le début de la guerre. Au moins 100 camions par jour seraient nécessaires aux 2,4 millions de Gazaouis, dont la moitié sont des enfants, privés de tout. Au terminal égyptien de Rafah, des centaines d'autres véhicules attendent le feu vert pour entrer sur le territoire palestinien.  La situation est " catastrophique " dans

L'église orthodoxe Saint-Porphyre touchée par une frappe israélienne à Gaza

Une frappe aérienne de l'armée israélienne a détruit l'annexe de l'église orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza, jeudi 19 octobre.  Le ministère gazaoui de la Santé dénombre au moins 16 chrétiens palestiniens tués lors de l'attaque israélienne. Ces chiffres n'ont pas encore été confirmés. De nombreuses autres personnes ayant trouvé refuge dans l'enceinte de l'église ont été blessées.  Le patriarche orthodoxe de Jérusalem " a exprimé sa plus ferme condamnation des frappes aériennes israéliennes qui ont touché l'enceinte de son église dans la ville de Gaza ". Le chef religieux a qualifié l'attaque de " crime de guerre ". Les églises servent souvent d'abri pour les civils. Bâtie autour de 1150, l'église Saint-Porphyre de Gaza est la plus ancienne église active dans la ville. L'armée israélienne reconnaît avoir endommagé une façade de l'église en visant un centre de commandement et de contrôle se trouvant à proximité. Israë

Deux syndicalistes de la CGT interpellés pour " apologie du terrorisme "

Deux militants de la CGT du Nord ont été interpellés pour apologie du terrorisme, ce vendredi 20 octobre.  Le secrétaire départemental Jean-Paul Delescaut et une salariée, syndicalistes de la CGT, ont été interpellés. Ils ont été arrêtés " à 6h20 chez eux par des policiers cagoulés pour apologie du terrorisme, en raison [du] soutien [de la CGT du Nord] au peuple palestinien ".  Une soixantaine de syndicalistes s'est rassemblée devant le commissariat de Lille pour demander leur libération, ce vendredi matin. Les gardes à vue des deux militants ont été levées aux alentours de 13h30. Le parquet de Lille a fait savoir que l'enquête " se poursuit ".  Cette arrestation serait liée à la distribution d'un tract de soutien au peuple palestinien, d'après la centrale syndicale. Ce tract, diffusé le 10 octobre, comportait notamment ce passage " Les horreurs de l'occupation illégale se sont accumulées. Depuis samedi, elles reçoivent les réponses qu'e

Frappe meurtrière sur l'hôpital Al-Alhi Arab à Gaza : à qui la faute ?

Une explosion a ravagé l'hôpital Al-Alhi, à Gaza mardi 17 octobre au soir. Le bilan est toujours incertain.  Au moins des dizaines, voire des centaines, de personnes, dont des déplacés du conflit qui s'abritaient dans l'enceinte de l'établissement, auraient été tuées.  Le Hamas accuse Israël d'avoir perpétré cette frappe meurtrière. De son côté, Israël rejette la responsabilité sur le Jihad islamique, une autre organisation islamiste armée à Gaza. Le groupe palestinien a fermement démenti cette accusation.  Pour étayer sa version, l'état-major israélien a diffusé un enregistrement audio qu'il présente comme une conversation interceptée entre deux membres du Hamas. Les deux hommes y évoquent un tir raté par des combattants du Jihad islamique, depuis un cimetière proche de l'hôpital.  Ce mercredi 18 octobre, l'Autorité palestinienne demande une enquête de la Cour pénale internationale (CPI) sur l'explosion, d'après une annonce de sa représentan