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Affichage des articles associés au libellé Afrique

Le Soudan fait face à l'"une des pires crises" humanitaires au monde

La guerre au Soudan a provoqué l'"une des pires crises" humanitaires au monde depuis des décennies, a déclaré le président international de Médecins sans frontières, Christos Christou, jeudi 20 juin 2024. "Le Soudan est marqué par l'une des pires crises que le monde ait connues depuis des décennies (...) et la réponse humanitaire est profondément inadéquate", a alerté Christos Christou.  La guerre au Soudan a éclaté en avril 2023, opposant l'armée, dirigée par le général Abdel Fattah Abdelrahman Al-Bourhane, et les paramilitaires des Forces de soutien rapide du général Mohammed Hamdan Daglo.  Selon l'ONU, le conflit a fait des dizaines de milliers de morts et provoqué le déplacement de plus de neuf millions de personnes. La menace de la famine pèse sur des millions de Soudanais. Les deux camps ont été accusés de crimes de guerre, notamment pour avoir visé délibérément des civils, bombardé des zones habitées et bloqué l'aide humanitaire.  La ville

La RD Congo rétablit la peine de mort

La République démocratique du Congo a rétabli la peine de mort, mercredi 13 mars. La peine de mort, qui n'était plus appliquée en RD Congo depuis vingt ans, a été rétablie par une décision signée par la ministre de la Justice, Rose Mutombo.  Le gouvernement a décidé de reprendre les exécutions capitales, notamment contre les militaires coupables de trahison et les auteurs de "banditisme urbain entraînant mort d'homme".  Cette décision, notifiée dans une circulaire signée mercredi par la ministre de la Justice, et authentifiée vendredi 15 mars par l'AFP, lève le moratoire sur l'exécution de la peine de mort daté de 2003. Depuis, la peine capitale était encore prononcée dans le pays mais était systématiquement commuée en prison à perpétuité.  Depuis deux ans, le pays fait face à une offensive des rebelles du M23  qui se sont emparés de larges pans de la province du Nord-Kivu. L'échec de l'armée congolaise face à la progression du M23 a attisé chez les au

La Côte d'Ivoire au sommet de la CAN 2023

La Côte d'Ivoire a remporté la Coupe d'Afrique des Nations 2023 , face au Nigeria (2-1), dimanche 11 février, à Abidjan (Côte d'Ivoire).  Il s'agit de la troisième CAN de l'histoire des Eléphants après 1992 et 2015.  Les Ivoiriens ont largement dominé leurs adversaires qui ont pourtant ouvert le score. Après de multiples occasions, c'est le milieu ivoirien Kessié qui a égalisé sur corner.  L'attaquant ivoirien Sébastien Haller a signé le but de la victoire à la 81e minute.   Miraculés en phase de poule, les Eléphants ont franchi les étapes une à une. Après l'humiliation face à la Guinée Equatoriale (4-0), ils ont perdu leur sélectionneur, Jean-Louis Gasset. Malgré  la rumeur de l'arrivée en sauveur d'Hervé Renard, le sélectionneur de l'Equipe de France féminine, c'est finalement Emerse Faé qui l'a remplacé à la tête de l'équipe hôte. Avant d'affronter le Nigeria, un des favoris de la compétition, en finale, la Côte d'Ivoir

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso quittent la Cédéao

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont annoncé ce dimanche 28 janvier qu'ils quittaient la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) " sans délai ".  Les dirigeants respectifs des trois Etats sahéliens , " prenant toutes leurs responsabilités devant l'histoire et répondant aux attentes, préoccupations et aspirations de leurs populations, décident en toute souveraineté du retrait sans délai du Burkina Faso, du Mali et du Niger de Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest ", selon le communiqué conjoint. Les trois pays, confrontés à des problématiques similaires d'insécurité, de djihadisme et de pauvreté, ont des relations tendues avec la Cédéao depuis que des militaires y ont pris le pouvoir par la force.  La Cédéao, organisation sous-régionale de 15 membres, essaie de pousser au retour le plus vite possible des civils au pouvoir. Elle a pris de lourdes sanctions contre le Mali  et le Niger. L'organisat

Au moins 70 morts après des "tueries" au Burkina Faso

Au Burkina Faso, le parquet a annoncé qu'au moins 70 personnes sont mortes dans des "tueries" commises début novembre, ce lundi 13 novembre. Selon ce bilan provisoire, les victimes sont "essentiellement des enfants et des personnes âgées".  Les auteurs de ces massacres survenus le 5 novembre à Zaongo, dans le centre-nord du pays, demeurent " inconnus ". Une enquête a été ouverte. L'audition des " parents des victimes et des blessés permettra de préciser le nombre exact de morts ". Un habitant de la zone a précisé :  " Le massacre a eu lieu deux jours après des combats entre des forces de sécurité et des terroristes. Zaongo était l'un des rares villages de la zone à n'avoir pas encore été vidé par les terroristes ". Dimanche 12 novembre, l'Union européenne avait appelé le régime militaire au pouvoir à " faire toute la lumière " sur le massacre.  En avril dernier, un autre massacre s'était produit à Karma

Guinée : l'ex-chef de la junte Moussa Dadis Camara repris par l'armée

L'ancien chef de la junte Moussa Dadis Camara, sorti de prison samedi 4 novembre, au matin, par un commando armé, a été de nouveau emprisonné, en Guinée.  " Le capitaine Moussa Dadis Camara a été retrouvé sain et sauf et reconduit en prison ", a déclaré le directeur de l'information des armées (Dirpa), Ansoumane Toumany Camara. Aucune précision sur les circonstances de sa capture n'a été donnée.  Moussa Dadis Camara est un des accusés du procès du massacre du 28 septembre 2009. Samedi matin, il a été exfiltré de la plus grande prison de Conakry par un commando armé. Sur les trois ou quatre hommes sortis de prison durant cette opération, seul le colonel Claude Pivi, ancien ministre chargé de la Sécurité présidentielle, reste introuvable. Le commando était dirigé par le fils de ce dernier, un ancien membre des Forces spéciales.  Le procès du capitaine putschiste et d'une dizaine d'anciens responsables de la junte qui avait pris le pouvoir à la mort de Lansan

Le nombre de déplacés internes en RDC atteint un record de 6,9 millions de personnes

Le nombre de déplacés internes en République démocratique du Congo atteint un record de 6,9 millions de personnes, selon une annonce de l'ONU, ce lundi 30 octobre. Depuis début octobre, les combats entre la rébellion du M23, l'armée régulière et des groupes armés dits " patriotes " se sont encore intensifiés dans le Nord-Kivu. Pour cette seule région, près d'un million d'habitants ont fui leur foyer. Le nombre de personnes déplacées dans le pays en raison de ces violences atteint un nombre record. Dans son communiqué, l'Organisation internationale pour les migrations (OIM) indique qu'une grande majorité des déplacés a besoin d'aide humanitaire.  Pour l'organisation onusienne, " avec le conflit en cours et l'escalade de la violence, la RDC est confrontée à l'une des plus grandes crises de déplacement interne et humanitaire au monde ".  Fin 2021, la résurgence du Mouvement du 23 mars, le M23, a provoqué le déplacement de centain

Les premiers soldats français partis du Niger sont arrivés au Tchad

Les premiers soldats français ayant quitté leurs bases au Niger dans un convoi terrestre sont arrivés à N'Djamena (Tchad), d'après une annonce du porte-parole de l'état-major français, ce jeudi 19 octobre. Après neuf jours de trajet, le premier convoi militaire français parti du Niger est arrivé au Tchad " sans encombre ". Ce convoi est sorti du Niger " en sécurité et en coordination avec les forces nigériennes ", a déclaré le colonel Pierre Gaudillière. Les rotations aériennes vers la France seront organisées " dans les prochains jours ".  1400 soldats français doivent être évacués vers la France, via le Tchad qui abrite le commandement militaire des opérations françaises. La France a été poussée à quitter le Niger après  le putsch de juillet par la junte militaire . Emmanuel Macron a déclaré fin septembre que les troupes françaises auraient quitté le pays " d'ici à la fin de l'année ". Le Tchad est l'un des derniers alli

TotalEnergies visé par une plainte après l'attaque djihadiste de 2021 au Mozambique

La multinationale TotalEnergies est mise en cause après l'attaque djihadiste de 2021 au Mozambique. Sept survivants et proches de victimes de l'attaque ont annoncé avoir déposé plainte contre TotalEnergies pour " homicide involontaire et non-assistance à personne en danger ", lundi 9 octobre. Des membres d'Al-Chabab, un groupe terroriste affilié à l'Etat islamique, avaient causé la mort ou la disparition de plus de 1400 personnes, près de Palma (Mozambique).  Le  mégaprojet gazier Mozambique LNG y était implanté.  L'attaque, débutée le 24 mars 2021, avait duré plusieurs jours. Le bilan exact est toujours indéterminé.  Les plaignants accuse TotalEnergies d'avoir refusé d'aider les secours en fournissant du carburant aux hélicoptères qui évacuaient les civils et d'avoir failli à ses obligations de protection des sous-traitants . Il est reproché à Total une série de négligences dans l'évaluation des risques sécuritaires. Le fournisseur d'é

Le retrait des forces françaises au Niger "va débuter dans la semaine"

La France " va débuter dans la semaine " le retrait de ses forces armées du Niger, selon l'annonce de l'état-major français des armées, ce jeudi 5 octobre. " Nous allons lancer l'opération de désengagement dans la semaine, en bon ordre, en sécurité et en coordination avec les Nigériens ", a affirmé l'état-major. Selon Emmanuel Macron, ce retrait doit s'achever d'ici à la fin de l'année 2023. Une source officielle a précisé que l'ensemble des militaires et matériels français désengagés du Niger allait rentrer en France, écartant la possibilité d'un redéploiement dans un autre pays. Cette même source a évoqué une " situation sécuritaire (...) à nouveau dégradée au cours des derniers jours ". Le 24 septembre, le président de la République française avait annoncé le retrait des forces françaises du Niger, après un bras de fer de plusieurs semaines avec les autorités nigériennes. La junte militaire réclamait en effet le dépar

L'ambassadeur français au Niger, Sylvain Itté, de retour à Paris

L'ambassadeur de la France au Niger, Sylvain Itté, est rentré à Paris, ce mercredi 27 septembre. Sylvain Itté et son équipe ont quitté Niamey dans la nuit, vers 4 heures du matin. Ils ont atterri à Paris, ce mercredi 27 septembre vers 14h. La ministre des affaires étrangères, Catherine Colonna, a reçu Sylvain Itté au Quai d'Orsay pour " le remercier de son action et de celle des équipes qui l'entouraient au service de notre pays, dans des conditions difficiles ". Deux mois après le putsch, Emmanuel Macron avait annoncé " rappeler " l'ambassadeur de France, dimanche 24 septembre, sur TF1 et France 2. L'expulsion de Sylvain Itté avait été ordonnée à la fin août par la junte militaire, qui avait annulé son visa diplomatique et son immunité. Ce départ marque la fin du bras de fer entre Paris et Niamey depuis le coup d'Etat par les militaires. Le rapatriement de l'ambassadeur de la France signe également la fin de sa " coopération militai

Les élections présidentielles au Mali, prévues en 2024, reportées

Les élections présidentielles au Mali sont reportées, selon une annonce de la junte au pouvoir, ce lundi 25 septembre. La présidentielle était prévue en 2024, marquant le retour des civils à la tête de ce pays en proie au djihadisme et à une crise multidimensionnelle.  Les dates du 4 et 18 février 2024 " connaîtront un léger report pour des raisons techniques " selon le porte-parole du gouvernement, le colonel Abdoulaye Maïga. En cause, selon les autorités, l'adoption d'une nouvelle constitution en 2023, la révision des listes électorales ainsi qu'un litige avec la société française Idemia impliquée, d'après elles, dans le recensement.  " Les nouvelles dates de l'élection présidentielle feront l'objet [d'un] communiqué ultérieurement " a déclaré le gouvernement en place. Les législatives sont également reportées à une date indéterminée. Il s'agit d'un nouveau retard dans le calendrier des auteurs de coups d'Etat successifs en

Le Niger, le Mali et le Burkina Faso forment l'Alliance des Etats du Sahel

Le Mali, le Niger et le Burkina Faso ont conclu  un pacte de défense collective, samedi 16 septembre à Bamako (Mali). Les trois pays d'Afrique de l'Ouest ont signé la " Charte du Liptako-Gourma" pour former l'Alliance des Etats du Sahel. Cette charte vise à établir une " architecture de défense collective et d'assistance mutuelle ". Le Mali, le Niger et le Burkina Faso sont dirigés par des régimes militaires depuis leurs coups d'état respectifs. Au Niger, la junte militaire a renversé le président Mohamed Bazoum le 26 juillet dernier. L'accord compte 17 points, avec notamment l'objectif d'une défense militaire en cas de tentative de faire tomber ces régimes.  Cet engament à se défendre entre eux fait référence aux menaces de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cedeao).  L'autre objectif principal de l'alliance est l'assistance mutuelle militaire en cas de " rébellion armée ". "No

La France suspend les visas des étudiants originaires du Sahel

La France suspend la délivrance des visas pour les étudiants originaires du Sahel, samedi 16 septembre. Les visas pour les étudiants du Mali, Burkina Faso, Niger qui devaient poursuivre leurs études en France sont suspendus. Cette décision a été prise en raison de la fermeture des services consulaires français dans ces pays, d'après une information du ministère des Affaires étrangères ce samedi. Les artistes sont également concernés. Les étudiants déjà en France peuvent poursuivre leurs études normalement. Les bourses accordées aux étudiants de ces trois pays déjà sur le territoire français " restent actives " selon Campus France, qui promeut l'enseignement supérieur français à l'étranger. Actuellement, la France compte 3 000 étudiants maliens, 2 500 burkinabés et 1 200 nigériens.  En raison des fortes tensions au Sahel, la France a suspendu la délivrance de visas depuis Niamey, Ouagadougou et Bamako depuis le 7 août. Le Mali, dont la capitale, est placé en zone

Près de 10 000 disparus en Libye, après le passage de la tempête Daniel

Près de 10 000 de personnes sont portées disparues en Libye, après le passage de la tempête Daniel. La tempête, après être passée par la Grèce, la Turquie et la Bulgarie, a achevé son parcours dans l'est libyen. Dimanche après-midi, d'importantes précipitations ont provoqué des inondations.  Les villes côtières de la Cyrénaïque, au nord-est du pays, ont été le plus durement touchées. Les villes d'Al Bayda et de Shahat reportent des dégâts très importants.  A Derna, le Service libyen de secours et d'urgence rapporte les chiffres de 2 300 morts et 7 000 blessés. Des quartiers entiers ont disparu sous les coulées de boue engendrées par l'effondrement de deux barrages de la ville. Le dernier bilan de la Fédération internationale des sociétés de la Croix-Rouge et du Croissant-Rouge (FICR) est de près de 10 000 disparus. Un bilan qui va évoluer dans les prochains jours. 3 volontaires du Croissant-Rouge sont décédés lors des opérations de sauvetage.  La FICR a lancé un app

Le premier Sommet africain pour le climat s'est ouvert à Nairobi

Le premier Sommet africain pour le climat s'est ouvert ce lundi 4 septembre, à Nairobi, au Kenya. Durant trois jours, le président kényan William Ruto va accueillir une vingtaine de chefs d'Etats ou de gouvernement ainsi que le secrétaire général des Nations unies. Ils vont dégager ensemble une vision africaine commune sur le développement et le climat. L'objectif est de faire de l'Afrique une puissance émergente en matière de croissance verte.  Le continent est particulièrement touché par les conséquences du changement climatique, vivant des épisodes de sécheresse et d'inondations. L'Afrique est responsable de seulement 6% du total des émissions de CO2. Selon le président du sommet, la conférence devrait prouver que le continent est dynamique avec des solutions, et pas seulement une victime. Les dirigeants africains comptent attirer des investissements internationaux contre le réchauffement climatique. Le continent africain aurait le potentiel pour être entière

L'expulsion de l'ambassadeur français au Niger ordonnée par les putschistes

Le Niger ordonne l'expulsion de l'ambassadeur français à Niamey, Sylvain Itté.  Les militaires au pouvoir au Niger annoncent avoir annulé tout visa diplomatique et toute immunité concernant le représentant français, dans une lettre adressée aux autorités françaises, datée de mardi 29 août .  Les putschistes comptent expulser le diplomate, le considérant comme un " citoyen français en situation irrégulière ". Ils disent avoir instruit les services de police afin de procéder à l'expulsion. Vendredi soir, ils avaient donné un ultimatum de 48 heures à Sylvain Itté pour quitter le pays. Cependant, l'Elysée avait fermement refusé de voir son ambassadeur quitter Niamey, ne reconnaissant pas le nouveau pouvoir en place comme légitime.  Dans ce contexte de fortes tensions diplomatiques, le porte-parole de l'état-major français, le colonel Pierre Gaudillière, a averti que " les forces militaires françaises sont prêtes à répondre à tout regain de tension qui por

Les militaires prennent le pouvoir au Gabon

Un coup d'état s'est produit au Gabon ce mercredi 30 août, en réaction à l'annonce de la réélection du président sortant Ali Bongo. Alors que les résultats de l'élection présidentielle étaient annoncés à la télévision, donnant Ali Bongo vainqueur avec 64,27% des voix, une douzaine de militaires sont apparus sur Gabon 24 pour proclamer la "fin du régime en place". Ces membres de l'armée régulière, de la police et surtout de la garde républicaine (GR), soit la garde prétorienne du président déchu, sont menés par le général Brice Oligui Nguema, chef de la GR.  Ils ont également annoncé la dissolution de toutes les institutions républicaines et la fermeture des frontières.  Le président Ali Bongo, au pouvoir depuis 14 ans, a été placé en résidence surveillée avec sa famille et ses médecins. Il briguait un troisième mandat lors de ce scrutin largement décrié pour des soupçons de fraude et un manque de transparence.  Tandis que ce putsch fait écho à celui du Nig

République démocratique du Congo : plus de 8000 enfants infectés par le choléra

Au moins 31 342 cas de choléra avec 230 décès ont été enregistrés au cours des sept derniers mois en République démocratique du Congo, d'après l'Unicef. Il s'agit de la plus grave épidémie de choléra depuis 2017. Plus de 8000 enfants comptent parmi les 21 400 cas enregistrés dans la région du Nord-Kivu (RDC), une région troublée depuis trente ans par les conflits armés, entraînant d'importants déplacements des populations. Près d'un million de nouveaux déplacés ont été recensés au premier trimestre 2023. La surpopulation des camps de réfugiés est propice à une rapide transmission du choléra.  " L'ampleur de l'épidémie de choléra et la dévastation qu'elle menace devraient sonner l'alarme ", a déclaré Shameza Abdulla, coordinatrice principale des urgences de l'Unicef en RDC.  L'Unicef recherche 62,5 millions de dollars pour renforcer ses activités de prévention et de réponse face à l'épidémie de choléra au cours des cinq prochains

55 morts et 146 blessés lors d'affrontements entre deux milices à Tripoli

Après de violents affrontements entre deux groupes armés à Tripoli (Libye), 55 personnes sont décédées et 146 autres ont été blessées entre lundi 14 août et mardi 15 août au soir, selon un dernier bilan du Centre Médical d'Urgence. Il s'agit des pires combats depuis un an dans la capitale libyenne. 234 familles ont été secourues et extraites des zones de combats, et des dizaines de médecins et infirmiers étrangers ont été évacués des banlieues au sud-est de la capitale, où se sont déroulés les combats entre des membres de la Brigade 444 et ceux de la Force al-Radaa.  Les affrontements à l'arme lourde ont éclaté après l'arrestation lundi du colonel Mahmoud Hamza, commandant de la Brigade 444, par la Force al-Radaa, sans qu'aucune raison n'ait été donnée. La Brigade 444 est sous les ordres du ministère de la Défense. Elle est en charge des banlieues sud de Tripoli et sécurise les routes reliant la capitale au sud du pays. La Force al-Raada, une puissante milice qu